Terreur islamique – De Gibraltar à Bombay

Publié le 23 avril 2009 par Drzz

  
  

  
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Michel Garroté     Jeudi 23 avril 2009     Prenez une carte du monde. Reliez le détroit de Gibraltar au détroit du Bosphore. Le détroit du Bosphore à la mer Caspienne. La mer Caspienne à Bombay et à l’océan indien. Bombay et l’océan indien au golfe d’Aden. Et le golfe d’Aden au détroit de Gibraltar. Ainsi, vous obtiendrez, en gros, le théâtre des opérations, de la guerre de résistance, à la guerre terroriste islamique.

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A cet égard, deux réalités s’imposent : premièrement, le théâtre des opérations n’a pas diminué mais augmenté ; deuxièmement, le centre nerveux de la guerre terroriste islamique se déplace avec une facilité déconcertante. Ces deux réalités sont la conséquence, d’une part, de l’expansionnisme de l’islamisme radical ; et d’autre part, de la réticence en Europe à participer de façon substantielle à l’effort de guerre (de résistance) face à la guerre terroriste islamique. L’impérialisme islamique radical progresse, parce que les sociétés libres de culture judéochrétienne utilisent des moyens insuffisants pour contenir ce même impérialisme islamique radical.

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Quant au fait que le centre nerveux de la guerre terroriste islamique se déplace avec une facilité déconcertante, il découle certes de l’extraordinaire souplesse des réseaux islamo-terroristes ; mais il découle aussi de l’incapacité - ou du refus ? - des démocraties occidentales à anticiper cette capacité de déplacement.

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Dans le cas du trio infernal sunnite « Talibans – Al Qaïda – ISI pakistanaise », le centre nerveux s’est successivement déplacé de l’Afghanistan vers l’Irak ; puis en sens inverse, de l’Irak vers l’Afghanistan, en raison du succès de la stratégie Petraeus en Irak ; puis de l’Afghanistan à la province pakistanaise du Waziristan située à la frontière afghane, en raison du succès de la stratégie de l’ISAF en Afghanistan ; et maintenant, depuis la province pakistanaise du Waziristan située à la frontière afghane, vers la province pakistanaise de Buner et même vers la capitale du Pakistan, Islamabad, à travers la vallée pakistanaise du Swat. Ce qui change fondamentalement la situation, c’est que le Pakistan détient - déjà - la bombe atomique.

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Dans le cas du trio infernal chiite, le trio « Iran – Hezbollah – Hamas », le théâtre des opérations a augmenté, englobant désormais la bande de Gaza, pratiquement tout le Liban et certaines localités palestiniennes de Judée Samarie. En revanche, le centre nerveux de ce trio était, demeure et restera à Téhéran. Ce qui change fondamentalement la situation, c’est que l’Iran détiendra la bombe atomique avant fin 2009. Les informations reproduites ci-dessous donnent un aperçu de la complexité de la situation. Par ailleurs, ces informations nous orientent sur les alliances et sur les rapprochements qui peuvent se conclure face à la guerre terroriste islamique.

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Pakistan --- Au sein même du Pakistan, des soldats pakistanais sont déployés dans les régions vers lesquelles convergent les talibans. L'armée pakistanaise a envoyé des centaines d'hommes dans la province de Buner, pour protéger les administrations et les ponts principaux, à une centaine de kilomètres seulement d'Islamabad, la capitale. Venus de la vallée de Swat où ils ont été autorisés par les autorités pakistanaises à imposer la charia, les talibans étendent progressivement l'instauration de la loi islamique dans l’ensemble du Pakistan.

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Irak --- En Irak, quatre enfants kamikazes formés par Al-Qaïda ont été arrêtés près de Kirkuk. Les quatre enfants âgés de 9 à 14 ans, font partie d'une cellule connue sous le nom ‘d’Oiseaux du paradis’. La cellule a été créée en 2005 par Al Qaïda. Elle utilise les enfants afin de déjouer les détentions de kamikazes lors des attaques suicides.

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Egypte --- Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a été invité en Egypte. Le chef des renseignements égyptiens, le général Omar Souleimane a transmis - lors d'une rencontre hier mercredi 22 avril 2009 à Jérusalem - une invitation à se rendre prochainement en Egypte au ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Durant la rencontre avec le général Omar Souleimane, Avigdor Lieberman a exprimé son respect pour le rôle de l'Egypte dans la région et son respect personnel pour le président égyptien Hosni Moubarak.

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Egypte (suite) --- Avigdor Lieberman a en outre déclaré - aujourd’hui jeudi 23 avril à la radio publique israélienne - qu'il y a une large identité d'intérêts entre Israël et l'Egypte, ce qui constitue une occasion de coopération entre les deux pays qui font face aux mêmes dangers, Lieberman faisant ainsi allusion à l'Iran, au Hezbollah et au Hamas notamment. Lors de sa visite à Jérusalem, le général égyptien Omar Souleimane a également invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Ehud Barak à se rendre en Egypte.

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Durban II --- L'écrivain d’origine égyptienne Magdi Khalil avait déjà critiqué, le 19 avril dernier, l'invitation d'Ahmadinejad à Durban II en déplorant qu’un président raciste soit invité à participer à une conférence contre le racisme : « Tout d'abord, il me semble évident que les délibérations se focalisent sur Israël, sur la base de ce qui s'est passé en Afrique du Sud en 2001. La deuxième chose qui est très claire est la présence du président iranien. Ce président raciste va participer [à une conférence] contre le racisme. (…) Mais nombreux sont ceux dans le monde qui estiment que la loi religieuse islamique telle qu'elle est appliquée en Somalie, en Afghanistan, au Soudan et en Arabie saoudite, est pire que le racisme ».

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Islam réformé --- Le 29 mars dernier, dans un article intitulé « La menace de l'islam politique », la journaliste et auteur indienne musulmane Sadia Dehlvi analysait le phénomène de la propagation de l'islam politique et affirmait la nécessité d'une approche réformiste de l'islam au sein des sociétés musulmanes : « L'incapacité de présenter l'islam comme une religion pacifique est un échec collectif des communautés musulmanes dans le monde. Parlons plus fort que les voix radicales qui prétendent nous représenter ».

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Monde arabe --- L'écrivain musulman algérien Anwar Malek, dans un entretien diffusé le 3 mars dernier, critiquait les Arabes en déclarant notamment : « Je ne me base pas sur l'histoire, mais sur ce qu'ils accomplissent aujourd'hui. Les Arabes ont perdu leur valeur, leur humanité, leur culture…tout. Rien ne permet de croire qu'on puisse compter sur les Arabes pour produire quoi que ce soit. Cet orgueil mal placé est profondément enraciné chez les Arabes, à un point qu'on n'imagine pas. En toute honnêteté, les Arabes sont rétrogrades, et pas du tout adaptés à la civilisation. Je ne parle pas d'histoire, mais des Arabes d'aujourd'hui ».

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No charia please...
  
  
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Musulmans d’Europe --- Dans le même registre, des auteurs musulmans du Golfe persique ont dénoncé les groupes musulmans d'Europe qui exploitent l'ouverture d'esprit des Européens. Ainsi, deux articles parus dans la presse du Golfe ont évoqué l'attitude des musulmans européens à l’égard de l’Europe. Le 2 décembre 2008, Dhiya Al-Mousawi, un religieux chiite du Bahreïn, publiait un article sur les attentats de Bombay dont certains des auteurs étaient des musulmans naturalisés britanniques. Le deuxième article, écrit par Khalil ’Ali Haidar, journaliste koweïtien, a été publié le 5 octobre 2008 dans Al-’Ittihad, un quotidien des Emirats Arabes Unis (UAE). Les deux auteurs, Dhiya Al-Mousawi et Khalil ’Ali Haidar ont critiqué les groupes musulmans d’Europe pour le mal qu’ils font à l’Occident tout en profitant de ses libertés et services.

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Conclusion --- Face au trio infernal chiite, le trio « Iran – Hezbollah – Hamas », seule une intervention militaire israélienne contre l’Iran d’ici la fin de l’année 2009 peut encore inverser le cours de l’histoire. Les démocraties occidentales condamneront l’opération israélienne sur la scène publique tout en se réjouissant de cette opération dans les coulisses avec les Egyptiens et avec les Saoudiens. En revanche, face au trio infernal sunnite, le trio « Talibans – Al Qaïda – ISI pakistanaise », la situation est beaucoup plus complexe. A court terme, les démocraties occidentales semblent, tout au plus, disposées à contenir les Talibans là où ils se trouvent actuellement et à les empêcher de progresser, dans le meilleur des cas. Mais à moyen et à long terme, les démocraties occidentales n’ont absolument aucune stratégie face à l’expansion radicale sunnite. Et face à la progression de l’islamisme radical en Europe, les démocraties occidentales n’ont apparemment pas non plus de stratégie. En somme, le seul point sur lequel on s’accorde pour le moment – et sans se l’avouer – c’est qu’il faudrait d’abord en finir avec la théocratie génocidaire des mollahs intégristes iraniens.

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© Michel Garroté http://monde-info.blogspot.com

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