C'est pour des raisons de sécurité que les bâtiments ont été fermés, selon un arrêté, alors que près de 900 étudiants revenant de vacances ont bloqué l'accès conformément à la décision de leur assemblée générale. Peine perdue, selon la présidente : « Cela ne favorise pas la mobilisation, le campus est vide. » Opposée aux réformes, son administration n'est cependant pas d'accord avec le blocage organisé.
Sur les 24.000 étudiants de la ville, près d'un tiers est impacté par cette décision. Si un calendrier de rattrapage a été mis en place, le blocage des vient tout remettre en question dans le bon déroulement des examens par exemple.
« Les bâtiments sont occupés, je n'ai pu accéder à mon bureau d'enseignante qu'en montrant patte blanche, en promettant de ne pas rester longtemps et en étant accompagnée d'un étudiant à l'aller et au retour », précise la vice-présidente à l'AFP, Françoise Épinette.