[CINEMA] OSS117 : Rio ne répond plus

Par Supagame
Hier, je me suis fait une petite toile avec la suite des aventures de l’agent français le plus pathétique de la planète, 0SS117. Tout d’abord, je n’avais pas particulièrement apprécié le premier, mais suite à quelques critiques favorables à son égard, je me suis laissé tenter, et tout comme le premier, le constat est très mitigé.

Le jeu d’acteur est très bon, pour quasiment tous les personnages, Jean Dujardin est pour ma part toujours aussi doué devant la caméra lorsqu’il s’agit de faire le comique. Là où le bas blèse est dans la réalisation, peu soignée, et le scénario grotesque. En gros, un ex Nazi fait du chantage à la France. Il demande 50 mille francs nouveaux en l’échange d’une bande contenant tous les noms des collabos Français lors de la seconde guerre mondiale. L’intrigue ne vaut pas un clou et si le film ne serait pas parsemé de gags réussis, les gens s’endormiraient à l’aise sur leurs fauteuils. Le film joue beaucoup sur le « racisme » naïf de l’agent OSS117, tout le monde en prend pour son grade, les chinois de chine, juifs, musulmans et Allemand. Mais bon, il ne faut pas prendre cela au premier degré et deviner qu’il ne s’agit juste d’une attaque contre le racisme mais fait avec humour, rien de plus.

Mais dans le fond, OSS117 reste une comédie, et il le fait très bien. Preuve en est avec la salle qui éclatait souvent de rire face aux pitreries et aux vannes bien nazes, mais tordantes, de notre agent double 1, 7. Malheureusement, le film a un rythme très décousu, la faute à un scenario et une intrigue bien trop faible. On a l’impression de voir une succession de sketchs. En plus, l’abus de l’utilisation de l’effet mosaïque commençait limite à m’agacer un moment. A croire que le réa se sentait obligé de jouer sur les artifices pour impressionner son auditoire

VERDICT : 6/10

OSS117 n’est pas un grand film, loin de là. L’histoire, très mauvaise, est sauvé par la brochette d’acteur convainquant et aux différents gags magnifiquement joué par Jean Dujardin et ses comparses. Ses vannes bien pourris mais qui font rire quand même ont également aidées à se sentir satisfait à la fin de la séance.