Par-delà plein d'arguments, c'est probablement dans ce distinguo qu'est la plus grosse différence entre le foot français et ses homologues anglais, allemand, italien ou espagnol.
Bien aimé lire, du coup, Laurent Blanc qui dit dans L'Equipe notamment ceci :
« Tous ceux qui disent que le football français souffre d'un manque d'argent, de structures, de mécènes, de la fiscalité... ont raison. Mais le seul qui a dit que son plus gros problème, c'est sa culture, c'est Raynald Denoueix. En Espagne ou en Italie, le football est un vecteur essentiel dans la vie des gens (...) En France, à part deux ou trois points géographiques, c'est un loisir, un spectacle. Le problème, c'est qu'on n'arrivera jamais à combler notre retard ».
Bon, pour ceux qui n'aiment pas le foot, ce problème n'en est sûrement pas un.
Mais pour les passionnés, ou tout simplement ceux qui aiment, c'est du bien senti, tout cela.
En attendant, Obama a déclaré qu'il voulait que ses States accueillent une prochaine Coupe du Monde.
En attendant (bis), trois clubs bretons en finales des deux coupes nationales, c'est la classe quand même. Sympa.
En attendant (ter), on peut lire un article intéressant sur la stratégie économique de Nancy, fringant l'an dernier, aux abois cette année, sur les Cahiers du football.