De nombreuses entreprises prétextent de la crise pour licencier. Alors qu'elles font des profits, elles décident des plans sociaux pour augmenter leur rentabilité. Sanofi qui vient d'annoncer la suppression de 1000 postes en France en est l'illustration.
Dans quelques jours se teindra l'assemblée générale de ses actionnaires.
L'entreprise se porte plutôt bien et rien ne semble obscurcir les horizons juteux de ce
secteur qui, rappelons-le bénéficie du redéploiement stratégique mondial des grands groupes industriels dans le domaine de la santé.
Le bénéfice distribuable de l'entreprise s'élève à 8,5 milliards d'euros !
L'ex DG, Gérard Le Fur, reçoit en qualité de nouveau « conseiller scientifique »,
un salaire « brut » de 600 000 euros, et bénéficie d'un parachute sur mesure de 2,5 millions d'euros.
Sanofi Avantis est quant à elle la favorite de tous les gérants (portefeuilles d'actions) !
Pourquoi ? Dans le blog économique de LCI, Sanofiaventis souligne qu'il poursuit « sa stratégie de déploiement de plateformes de croissance, d'accélération de ses ventes et d'élargissement de son portefeuille de produits dans les marchés émergeants »
Au détriment de quoi ? On s'en doutait, des salariés et de l'emploi car c'est « un plan
social » de près de 1000 postes supprimés en France qui accompagne les divers achats et restructurations du groupe dans les pays émergent, à fort taux de croissance.
500 millions d'euros pour racheter le groupe brésilien Medley, faisant de Sanofi le n°1 du pharmaceutique (générique) en Amérique du Sud. 380 millions d'euros pour le rachat de l'américain BiPar, spécialisé dans la réparation génétique des cellules cancéreuses.
En France, les salariés de l'entreprise en sont réduits à retenir leur direction quand leurs unités sont cédées sans garanties à d'autre groupe, au motif que celles-ci coûtent trop cher, entendre par là « pas assez insolemment rentables ».
Cette entreprise profite de la crise
Les beaux discours de Nicolas Sarkozy qui ne contraignent en rien la moralité du système.
Le Front de Gauche souhaite rompre avec ces comportements dignes d'un autre temps où tout est sacrifié sur l'autel du profit. Il désire contraindre ces grands groupes à replacer l'homme au cœur de leur activité et non la rentabilité insolente d'un titre.
Pour cela le Front de Gauche s'engage à interdire les licenciements pour les
entreprises qui font des profits, en mettant sur la table les propositions syndicale et en mobilisant les dividendes pour assurer les salaires.
Aujourd'hui, les propositions existent pour dire stop à ce système destructeur. Saisissons-nous d'elles !