J’aime commencer mes textes par : “Un après midi pluvieux, alors que je marchais sous la pluie…”
Bon il se trouve qu’il faisait beau, que c’était la fin de matinée et
que je n’ai quasiment pas marché ce jour là. Mais après tout qu’importe
l’entrée pourvu que le dessert soit bon. L’histoire sera belle quand
même.
Je suis donc invité à la journée presse de la marque Cerruti,
qui tel un phénix, essaie de renaitre de ses cendres et tente de se
révéler au grand jour sous son nouveau profil, mais là n’est pas le
sujet et je reparlerai de Cerruti très très prochainement.
Le sujet se trouve dans le regard de ce jeune homme, célèbre styliste
pour de non moins célèbres magazines. Regard azuréen et malicieux qui
recèle comme les Cabinet de curiosités du 17ème, de nombreux secrets.
En poussant, tirant, faisant coulisser chacune des petites portes
imaginaires, les secrets révèlent leurs histoires. Formes étranges,
matières insolites, fonctionnalités détournées. Rien ne va droit, rien
n’a de sens.
Il remonte délicatement la manche gauche de son blouson, un léger
rictus se dessine sur le bord droit de sa lèvre et montre une drôle de
chose. Une montre, plus exactement un accessoire, encore plus
exactement une Nolex, créée par Natalia Brilli. Naïvement, je pose le doigt dessus, tente de réfléchir intelligemment et, circonspect, lui demande :
- “L’heure s’affiche où …?”
Vous l’aurez compris, cette montre ne donne pas l’heure. Pourquoi ?
Parce quelle est entièrement gainée de cuir, reprenant la forme de la
Submariner de Rolex. Et que dire de la petite tête de mort chevelu, aux
yeux sertis de diamant et la chemise étrangement dissymétrique ! Chaque
détail à son histoire, je vous laisse imaginer la suite.
En vous souhaitant une excellente journée à toutes et à tous.
James Bort