Le maire de Londres, qui accueille actuellement la Foire du Livre, a souhaité rassurer l'industrie du livre qui subit de plein fouet la morosité économique actuelle.
C'est au cours d'une allocution prononcée hier matin que Boris Johnson s'est enthousiasmé pour le travail réalisé par les librairies et les bibliothèques de la ville, ainsi que la qualité des livres édités dans le pays.
Mais surtout, il a congratulé la langue anglaise... « Les Américains nous l'empruntent peut-être, mais nous l'avons forgée », peut-il s'enorgueillir.
Et d'aborder le thème plus délicat du numérique, qui fit l'objet de plusieurs conférences durant la Foire, le maire, auparavant ministre de la Culture, précise sa pensée sur le rôle de Google. « Je ne pense pas que Google détruise l'édition, pas plus qu'il n'empêchera les gens de continuer à lire des livres », rapporte The Bookseller.
Selon lui, tant qu'il y aura des retards dans les transports publics, les gens auront besoin de lire. « Je ne pense pas qu'Internet soit la menace qu'il est supposé être. Je ne vois qu'une seule menace, un véritable défi à l'importance et l'attractivité des livres, un ennemi commun : la Playstation. »
So british...