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Mélange de Freaky Friday et de Big en beaucoup moins réussi, 17 Ans Encore permet toutefois à Zac Efron de prouver qu’il peut porter un film sur ses jeunes épaules. Adulte paumé, séparé de sa femme et méprisé de ses propres enfants, Mike O’Donnell (interprété par un Matthew Perry sous-exploité et qui a pris un sacré coup de vieux depuis Friends) aimerait vraiment retourner à l’époque de ses années lycée durant laquelle il était la star de l’équipe de basket. Son souhait va être à moitié exaucé puisqu’un soir, il va se retrouver par magie dans son corps de jeune homme sous les traits de Zac Efron. L’occasion pour lui de réparer les erreurs du passé et de comprendre la véritable importance de sa famille, une morale lourdingue qui fait un peu tâche de nos jours alors que les comédies U.S rivalisent d’audace et d’originalité.
Côté comédie d’ailleurs, le film n’est pas très drôle. Les gags sont plutôt mous et inégaux, même si les comédiens s’investissent au maximum. Mention au pote méganerd et fanatique du Seigneur des Anneaux joué par Thomas Lennon. Zac Efron ne prend pas trop de risque avec ce film, mais peut se targuer d’être à l’aise dans la comédie et dans les quelques moments d’émotions que son rôle requiert. Dommage qu’il n’est pas réussi à reprendre quelques mimétismes de son alter ego Matthew Perry pour rendre sa prestation plus crédible. Au final, 17 Ans Encore est une comédie américaine trop sage et trop lisse qui ne réjouira que les fans du sieur Efron dont la carrière semble décoller à vitesse grand V si l’on en croit les chiffres au box-office américain.