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Indonésie: un hôpital flambant neuf, mais à moitié vide

Publié le 22 avril 2009 par Fouchardphotographe @fouchardphoto

Indonesia: sebuah rumah sakit baru, tapi setengah kosong L'hôpital Nagan Raya a été construit par Caritas à Aceh, après le tsunami de 2004. Un exemple des limites de l'aide humanitaire face aux réalités du terrain... Reportage. Spécialiste de médecine interne et directeur du comité médical de l'hôpital de Nagan Raya, le docteur Dirrga dirige la visite de l'établissement. Un établissement construit par l'ONG suisse Caritas sur la côte à l'ouest de la province d'Aceh, dans le cadre de son programme d'assistance aux pays victimes du tsunami du 26 décembre 2004.

Où sont les malades? Nous faisant traverser une série de bâtiments aux toits bleus tout propres, des locaux bien aérés abritant au total une cinquantaine de lits, une polyclinique et une maternité, le médecin rayonne de fierté, soulignant ici la qualité de l'équipement, nous faisant admirer là les appareils de pointe ou encore le stock bien fourni de la pharmacie. Mais il y a tout de même un hic: où sont les malades? Mis à part dans le service de médecine interne, le domaine du Dr. Dirrga, où reposent côte à côte plusieurs tuberculeux, et à la maternité qui semble d'autant plus animée que la tradition indonésienne veut que toute la famille tienne compagnie aux nouvelles mères, c'est à peine si on croise dans les autres salles une poignée de patients. L'hôpital semble quasi désert, succession de chambres inoccupées, aux lits vides et aux matelas nus, parfois même encore emballés dans leur plastique d'origine. Certes la direction de Nagan Raya comme le personnel de Caritas affirme qu'il s'agit d'une situation provisoire, à mettre sur le compte, malgré l'inauguration officielle en août 2008, d'une ouverture échelonnée des différents services de l'établissement. Reste qu'il y a quelque chose de dérangeant à voir cet hôpital flambant neuf, dont la construction a coûté quelques 4,7 millions de francs à l'ONG suisse, ne fonctionner qu'à une fraction de ses capacités. Mais à qui la faute? Manque de médecins «Ce ne sont pas les malades qui manquent, répond le docteur Dirrga, ils viendraient nombreux si seulement on avait suffisamment de médecins pour les soigner. Mais on a beaucoup de peine à recruter du personnel qualifié prêt à venir s'installer dans ce coin perdu». En effet quel médecin de haut niveau accepterait de quitter Jakarta ou même Medan pour cette partie excentrée de l'île de Sumatra? «Même les petites maisons individuelles que nous avons construites à leur intention dans le périmètre de l'hôpital ne les persuadent pas d'accepter un poste ici», regrette Bettina Iselli, qui supervise le programme de Caritas en Indonésie. «C'est encore pire pour les médecins spécialisés, car ils ne peuvent pas, comme nous, les généralistes, compléter leur salaire avec les revenus d'une clientèle privée», précise le docteur Dirrga, laissant entendre ainsi qu'il a sans doute lui aussi son propre cabinet où il exerce en dehors de ses heures de travail officielles. Un choix logique Faut-il en conclure que Caritas a mal choisi l'endroit où ériger son hôpital? Pas vraiment, car si le choix des environs de Meulaboh, au sud de la capitale Banda Aceh, est peut-être contestable au niveau purement économique, ce choix se justifie en revanche pleinement d'un point de vue humanitaire: la bande côtière occidentale de l'océan indien a en effet été frappée de plein fouet par le raz-de-marée, et l'ONG suisse est presque la seule à s'être intéressée à cette région. Non, en réalité, l'organisation d'entraide n'a guère à se faire de reproches dans cette affaire, puisqu'il se trouve que c'est le gouvernement local qui fixe les salaires du personnel hospitalier (de même que celui des professeurs dans l'enseignement), et que ceux-ci sont visiblement trop bas pour être attractifs. Résultat: l'hôpital n'a, par exemple, de chirurgien qu'une fois par semaine et du coup, malgré toutes les qualités de l'établissement, aucune opération non programmée ou intervention d'urgence n'y est possible. Autre difficulté: l'entretien de l'hôpital et de ses équipements. Car là encore, ce sont les autorités locales qui fixent le budget. Or «le législatif ne nous soutient pas», déplore le docteur Dirrga, révélant que pour l'heure la direction n'a reçu qu'à peine 10% des fonds qu'elle réclame. «Il est tout simplement impossible de faire comprendre aux députés que plus un hôpital est moderne et bien équipé et plus il coûte cher à entretenir!» Réalisme contre perfectionnisme Le projet de Caritas aurait-il donc péché par excès d'ambition? L'ONG suisse a-t-elle vu trop grand en voulant créer, selon ses propres termes, «un hôpital de district offrant des soins de qualité à des prix abordables pour la population locale»? Le docteur Dirrga semble le penser lorsqu'il s'exclame: «Vous, les donateurs, vous voulez faire le bien, mais vous ne vous rendez pas compte qu'ici, avec nos limitations, vos objectifs ne sont pas toujours réalistes». «Certainement pas», réplique à l'inverse Hanns Polak, le responsable à Berne du programme de la Croix-Rouge suisse en Indonésie, en s'érigeant avec force contre l'idée d'une aide humanitaire au rabais. Selon lui, «on ne peut pas faire de compromis avec la qualité». Mais il admet que la question semble récurrente concernant le travail des ONG suisses et qu'elle s'est également posée dans le cadre de l'éducation, notamment au sujet des trois écoles construites à Aceh selon les normes antisismiques les plus strictes. «Notre succès est d'avoir établi dans la province des infrastructures de qualité bien meilleure que par le passé», conclut-il, tout en reconnaissant tout de même qu'«il n'a pas toujours été facile de faire comprendre aux Indonésiens l'importance de ces standards d'excellence helvétiques». Nagan Raya dibangun oleh RS Caritas di Aceh setelah tsunami tahun 2004. Contoh batas kemanusiaan bantuan untuk menghadapi realitas di lapangan ... Reportage. Spesialis di internal obat-obatan dan direktur komite medis rumah sakit di Nagan Raya, Dr Dirrga langsung mengunjungi pendirian. Sebuah lembaga yang dibangun oleh NGO Caritas Swiss pada pantai barat Aceh, sebagai bagian dari program bantuan kepada negara-negara yang terkena dampak tsunami 26 Desember 2004.

Di mana yang sakit? Kami melalui serangkaian bangunan dengan atap biru semua bersih, kamar yang berventilasi baik perumahan total lima puluh tempat tidur, sebuah poliklinik dan rumah sakit, dokter kebanggaan oleh radiates menekankan kualitas peralatan, yang membuat kita mengagumi ujung perangkat dan stok juga disertakan farmasi. Tetapi masih ada masalah: di mana pasien? Selain dari internal medicine layanan, yang bergerak dari Dr Dirrga, tempat tidur berdampingan beberapa TB, dan ibu yang lebih daripada animasi di Indonesia adalah tradisi keluarga yang diselenggarakan perusahaan baru dengan ibu , hanya dapat dilihat dalam kamar lainnya segelintir pasien. Rumah sakit tampaknya hampir sepi, sebuah suksesi yang kosong kamar, kosong dan tempat tidur mattresses telanjang, kadang-kadang bahkan mereka asli di bungkus plastik. Sedangkan arah Nagan Raya sebagai staf Caritas mengatakan bahwa ini adalah situasi sementara, untuk menempatkan pada rekening tersebut, meskipun secara resmi dibuka pada bulan Agustus 2008 di Liberalisasi bertahap dari berbagai layanan dari pendirian. Bahwa masih ada sesuatu yang mengganggu untuk melihat rumah sakit baru ini, biaya konstruksi yang beberapa di 4,7 juta Franc Swiss LSM, hanya sebagian kecil dari kemampuan. Tetapi yang akan menyalahkan? Kurangnya dokter "Ini bukan pasien yang hilang, dokter menjawab Dirrga, akan banyak jika mereka hanya memiliki cukup dokter untuk merawat mereka. Tetapi kami mempunyai banyak kesulitan dalam merekrut staf teknisi siap untuk menetap di sudut ini. " Sesungguhnya apa dokter akan setuju untuk tingkat tinggi atau bahkan meninggalkan Jakarta Medan off untuk ini bagian dari pulau Sumatera? "Bahkan kita kecil rumah yang dibangun untuk mereka di garis dari rumah sakit tidak meyakinkan mereka untuk menerima posisi di sini," menyesalkan Iselle Bettina, yang mengawasi program Caritas di Indonesia. "Itu lebih buruk lagi untuk ahli medis karena mereka tidak bisa, seperti kami, secara umum, suplemen gaji mereka dengan pendapatan dari swasta klien," kata Dr Dirrga, menyarankan karena niscaya juga sendiri di mana dia melakukan praktik di luar jam kerja yang resmi. J logis pilihan Kita harus menyimpulkan bahwa Caritas telah memilih salah tempat untuk mendirikan rumah sakit? Not really, karena jika pilihan sekitar Meulaboh, selatan ibukota Banda Aceh, mungkin questionable dalam istilah ekonomi murni, ini adalah pilihan sepenuhnya dibenarkan dalam kontras ke kemanusiaan point of view: di pesisir barat strip Samudera Hindia yang telah memukul keras oleh tsunami, dan LSM di Swiss, hampir saja di dalam wilayah ini. Tidak, sebenarnya, yang telah saling menyalahkan sedikit ke dalam hal ini, adalah bahwa pemerintah daerah yang menentukan gaji dari staf rumah sakit (yang juga sebagai guru pendidikan), dan jelas bahwa mereka terlalu rendah untuk menarik. Hasilnya: sudah di rumah sakit, misalnya, seorang ahli bedah sekali seminggu dan sebagainya, walaupun kualitas dari lembaga pendidikan, atau apapun unscheduled tanggap darurat adalah tidak mungkin. Kesulitan lain adalah perawatan rumah sakit dan peralatan. Karena lagi, pihak yang berwenang yang mengatur anggaran. Tapi "hukum tidak mendukungnya," kata Dr Dirrga, untuk menyatakan bahwa telah diterima manajemen waktu hampir 10% dari dana itu membutuhkan. "Hal ini cukup mustahil untuk menyertakan lebih banyak anggota yang adalah sebuah rumah sakit modern dan dilengkapi dengan baik dan lebih mahal untuk menjaga!" Realisme terhadap perfectionism Caritas proyek yang sesat itu di samping ambisi? Swiss LSM dia melihat terlalu banyak oleh mencoba untuk membuat, dalam kata-kata sendiri, "sebuah kabupaten memberikan kualitas perawatan rumah sakit pada harga terjangkau bagi masyarakat setempat? Dokter nampaknya berpikir Dirrga ketika exclaims: "Anda, donor, Anda ingin berbuat baik, tapi anda tidak pergi di sini, dengan keterbatasan kita, maka tujuan tidak selalu realistis." "Tentu saja tidak," kata tidak seperti Hanns Polak, kepala program di Bern Swiss Palang Merah di Indonesia, itu sendiri sangat bertentangan dengan ide bantuan kemanusiaan di diskon. Menurut dia, "kami tidak bisa kompromi dengan kualitas." Tapi dia mengakui bahwa berulang kali muncul pertanyaan tentang pekerjaan Swiss LSM dan juga timbul dalam konteks pendidikan, terutama tentang tiga sekolah yang dibangun di Aceh sebagai anti-seismik standar lebih ketat. "Kami sukses adalah pendirian di provinsi infrastruktur kualitas yang lebih baik daripada sebelumnya," ia menyimpulkan, sementara masih mengakui bahwa "ia tidak selalu mudah untuk menjelaskan ke Indonesia l pentingnya standar keunggulan ini di Swiss. " www.swissinfo.ch - Niki Nadas à Aceh - GOOGLE TRANSLATE - Photo : Philippe FOUCHARD


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