Or, plusieurs constats sont encore à faire. Tout d'abord, la « prudence des éditeurs qui tardent à rendre disponible leurs catalogues en version numérique », choqués par le piratage ou le sort prétendu des maisons de disques. Ensuite, la TVA qui reste à 19,6 % pour les ebooks, contre 5,5 pour le papier.
Mais n'oublions pas le prix pour lequel on peut se procurer des supports numériques plus attrayants de prime abord, ou encore une « culture du livre papier qui reste difficile à bousculer ». Alors quel avenir ? Eh bien, stabiliser les modèles économiques, faire avancer le marché et la technologie.
« Même si l'écosystème de la presse et du livre électronique n'est pas encore complètement stabilisé, il apparaît que le marché possède un vrai potentiel de croissance auprès du grand public, mais aussi auprès des professionnels, pour transporter notamment une documentation parfois très volumineuse (médecins, artisans, juristes...) », conclut le cabinet.