Le G20 s’est clôturé avec l’annonce de mesures qui reconduisent le modčle de développement actuel, sans poser les bases d’une économie « verte ». Le paradigme de la nature au service de l’économie reste intangible.
La rhétorique de la déclaration finale du G20, rendue ŕ Londres le 2 avril, ressemble ŕ un discours de l’éternel recommencement. Comme le souligne Sébastien Godinot, coordinateur des campagnes aux Amis de la Terre, commente : Restaurer la croissance, réparer le systčme financier… le G20 nous propose tout simplement de revenir au systčme qui vient de s’effondrer, avec les męmes recettes : augmentation du commerce mondial, relance de la demande, liberté des capitaux, libéralisation du commerce. Einstein disait : « Nous ne résoudrons pas les problčmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés. » Le G20 s’est montré incapable d’innover et va peut-ętre męme plus loin en renforçant ce systčme défectueux, et notamment le FMI qui se voit doté de l’énorme responsabilité de renflouer les caisses du systčme, alors qu’il n’a pas vu venir la crise des subprimes…