TITRE : Et tout ce qui reste est pour toi
RÉSUMÉ : Pékin. Le narrateur est sommé par le comité de quartier de surveiller l’entrée de l’immeuble. Le voici installé sur un petit banc, où il préfère regarder passer les filles. Une antenne de télévision est volée sous son nez. Il la retrouve quelques jours plus tard sous le bras d’une vague connaissance avec qui il sympathise et qu’il suit dans le milieu marginal des « artistes » pékinois. Jusqu’à ce que tous ces peintres, acteurs et « intellectuels » provoquent chez lui un peu de dégoût et beaucoup d’ennui. Il est temps de changer d’air. À tout hasard il laisse tomber son doigt sur une carte : le Tibet !
C’est le début d’un long voyage, qui va le conduire jusqu’à Berlin où, après une soirée passée avec un groupe de punks, il entonne L’Internationale et se fait remarquer par la police. Nous sommes avant la chute du mur, il lui est conseillé d’aller plutôt voir de l’autre côté…
Pendant ce temps son meilleur ami, Xi Yong, déprime. Pour tenter de le distraire, le narrateur et Manders, un sinologue suisse, lui proposent une excursion, sur les ruines d’un vieux château. Mais si la vie est souvent drôle à force d’être triste, il arrive aussi qu’elle soit tragique. Complètement ivre, Xi Yong tombe du haut des murailles. Le narrateur rentre à Pékin où les bulldozers sont en train de lui voler ses souvenirs…