C’est le dernier DVD ou film, si vous préférez, que j’ai regardé.
À au moins trois reprises pendant ce film, j’ai exprimé à Marlène, mon appréciation. La photographie, la lumière, le rythme, les acteurs, la musique, l’ambiance, en fait tout m’a plu dans ce film. En voici donc le synopsis.
Quand Antoine propose à Claire, sa meilleure et seule amie, de lui prêter de l'argent, il est loin d'imaginer où le mènera sa promesse. Car de l'argent, Antoine n'en a pas.
À trente ans, il traîne une existence jalonnée de petits boulots et de grosses galères. Pour tenir sa parole, il n'a d'autre choix que d'accepter de remplacer son père, épicier ambulant, parti en maison de convalescence après un infarctus.
La lumière et les paysages me rappellent la peinture impressionniste. Il y a une poésie et une douceur qui se dégage de la photographie du film. L’histoire se déroule quelque part en province française, en milieu d’été; on le voit, on l’entend et on l’hume presque. Cela m’a donné une envie incroyable de ma saison préférée.
Du déroulement de l’histoire, il se dégage énormément d’amour, de tendresse et du romantisme doucereux; nul pacotille. Il y a un côté réel dans les dialogues; on se parle sans toutefois se dire tout le temps les vraies choses, comme dans la réalité. Le rythme est soutenu, disons lent, sans longueur languissante toutefois, ce qui nous le fait apprécier du début à la fin. On ne veut pas lâcher l’écran des yeux.
Le jeu des acteurs m’a charmé, rien à redire, juste à point, presque du réel.
La chanson Waterfall du groupe Without Gravity à la fin, reflète l’ambiance du film.
Si comme moi vous avez hâte à l’été, si vous aimez les tendres histoires d’amour, avec un grand A et un petit a, regardez ce film. Remplissez-vous les yeux et le cœur de la poésie qui s’en dégage.
Pour en savoir plus sur Le fils de l’épicier, c’est par ici.
Une réalisation d'Éric Guirado avec Nicolas Cazalé et Clotilde Hesme.
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