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Comment les petits détails font les grandes histoires

Publié le 22 avril 2009 par Dangelsteph

Comment les petits détails font les grandes histoires
En storytelling, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une grande, belle histoire, très structurée à raconter pour avoir un impact réel et fort.

Ce sont souvent les petits détails qui sont les plus évocateurs, les plus émouvants et qui suffisent à formuler une histoire qui marque… Voire qui vous marque à la culotte si c’est tout à fait involontairement que vous l’avez suscitée, et qu’elle a en plus une connotation négative.

Et les effets sont particulièrement disproportionnés.

Quelques exemples :

  • Storytelling de recrutement :

Un candidat avait postulé pour un emploi très attrayant. Le courant qui passe parfaitement pendant l’entretien… Et le courrier de confirmation avec une offre vraiment intéressante qui suit. Le candidat en question renoncera à cette opportunité parce que la lettre l’informant qu’il a avait été retenu était arrivée par email un vendredi soir à 23 heures, expédiée par son futur chef direct. Où est le problème ? Il réside dans le mot « opportunité » employé dans la phrase précédente.

  • Storytelling managerial :

Un employé se plaignait d’être victime de harcèlement professionnel depuis des années. Après vérification, en fait il n’en était rien. Mais il est apparu que 18 ans auparavant, lorsque cet employé avait été muté dans son service, le manager avait commencé par lui dire qu’il ne l’aimait pas et que la décision de l’incorporer à ses équipes lui avait été imposée. Si rare que cela, comme cas? Exprimé ouvertement peut-être, mais exprimé sans paroles et tout de même ressenti, c’est beaucoup plus fréquent.

  • Storytelling managerial (2) :

Ce cas-ci est personnel. Le patron de mon entreprise m’avait déposé au retour d’un déplacement en hélicoptère, pour que je ramène son 4x4 au siège. A l’époque, les 4x4 étaient beaucoup plus rares qu’aujourd’hui. Bref, une belle marque de confiance, que j’estimais d’ailleurs méritée... Jusqu’à ce que j’aperçoive l’ombre de l’hélicoptère qui volait au dessus de moi pour vérifier que je ne faisais pas l’imbécile avec la voiture.

C’est avec ce genre d’expérience que l’on commence à comprendre certaines choses et qu’au bout d’un certain temps on choisit de quitter une entreprise.


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