Ce que toute personne qui s’intéresse au changement apprend en premier, c’est qu’il n’y a pas de changement sans crise violente. L’Effet de serre semble ne pas devoir échapper à cette règle.
Les calculs semblent converger : les énergies renouvelables ne résoudront pas la question de l’effet de serre. Elles ne peuvent qu’apporter une petite partie de nos besoins.
Et elles peuvent être pires que le mal. Une enquête menée en Californie semblerait montrer que les biocarburants issus du blé pourraient avoir des effets plus néfastes que ceux du pétrole : augmentation du prix du blé, transformation accélérée de la forêt humide et des terres protégées en terres cultivables, émissions de gaz à effet de serre et diminution des pièges à carbone.
Il va donc falloir probablement modifier notre mode de vie, qui conduit à un gaspillage immense.
Il semblerait que les peuples « primitifs » aient des choses à nous enseigner dans ce domaine. Ils seraient déjà touchés par le réchauffement climatique et obligés de faire évoluer leurs modes de vie. Vivant plus près que nous de la nature, ils auraient pris l’habitude de s’adapter fréquemment à ses changements. Les Inuits d’Alaska, par exemple, reviendraient au traineau à chiens : le chien a le double intérêt de ne pas consommer d’essence et d’éviter les plaques de glace fragiles, qui sont de plus en plus fréquentes.
Le nucléaire : ne pas se précipiter.
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