En décembre 2002, un certain Nicolas Sarkozy fermait le centre de Sangatte pour régler en deux, trois rodomontades la question des migrants qui attendent un hypothétique passage en Grande Bretagne.
Avril 2009, soit plus de 6 ans après, les autorités préfectorales doivent satisfaire à une rafle pour satisfaire l’un des représentants de sa sainteté de passage à Calais, pour faire croire qu’au final, «Le problème est réglé» selon ministre de l’intérieur de l’époque.
En SarkoFrance, une fois dit, c’est fait… et surtout, on ne revient pas là-dessus… c’est déshonorer la France, être un mauvais Français. Qui oserait que depuis 8 ans, la politque "sécuritaire" est son échec et de personne d'autre. Qui sera encore assez crédule de ce tour de passe-passe à quelques semaines d'un scrutin... toi électeur sarkoziste.
Aujourd’hui, le nombre de clandestins semble au mieux identique qu’à la date de la fermeture du centre, qu’au pire, et plus vraisemblablement, ce chiffre est supérieur… en passant de 130 à plus de 800 migrants.
Sans parler des conditions humanitaires - dans la logique sarkozienne – qui se sont considérablement dégradées ; il faut être sérieusement déranger psychologiquement – selon la vulgate en vigueur par certains dirigeants de l’UMP- pour penser que l’objectif à été atteint, ne serait ce que partiellement.
Au fond, comme tout ce qui se passe depuis mai 2007, désormais le mensonge –mais on l’a déjà dit – est élevé en valeur d’Etat et de gouvernance. A ce jeu, il est difficile de départager clairement les plus « méritants » alors revenons encore une fois sur ce misérable Eric Besson.
Ce dernier ne s’embarrasse désormais plus d’une quelconque retenue puisqu’il a osé, du haut de son arrogance mortifère, répété à l’envie qu’il n’y avait pas de délit de solidarité dans notre République Bananière.
Après plusieurs rappels à la réalité…
Eric Besson a déclaré qu’il apporterait une réponse lors de son déplacement à Calais… la seule qui vaille c’est la démission, le reste n’est que vaine logorrhée d’un cocaïnoman refusant d’avouer son addiction.
Le drame… car ce n’est pas le seul… c’est que ce « simple » exemple vaut pour toutes les politiques menées par ce gouvernement et son Président.