Le chemin pour devenir une pétassista est long et fastidieux. J’ai déjà chopé la frange, un peu de vocabulaire, un ipod touch et un sac Lancel dans lequel je pourrais mettre un chat ou un petit chien si je le voulais. Mais non, je veux pas. Je lis les magazines féminins et je me moque un tout petit peu moins qu’avant de la mode parfois grotesque, des articles répétitif et même que quand on me parle de Tara Jarmon ou Vanessa Bruno voire Isabelle Marrant, je sais que ce ne sont pas des camarades de classe mais des stylistes.
Mais je ne suis pas pour autant à l’abri des mésaventures bloguesques qui sont tant d’embûches sur mon chemin de croix pétassistien. Donc je vous condense tout en un article. Trop sympa je suis.
- La triste histoire de la robe bleue. En ce moment, j’ai envie de bleu et même de bleu Klein je dirais, même si c’était le must have 2008 donc pas trop 2009. Quoi qu’en 2009, on a du rose tout partout et forcément, j’en suis fort aise, j’ai pas choisi mon pseudo au hasard… Mais bon, je suis une femme, je suis chiante, c’est du bleu que je veux. Et que vois-je en rentrant chez moi un soir ? Une sublime robe bleue reboulée en bas (je fais genre que je sais de quoi je parle en utilisant des termes techniques) avec un empiècement marin au niveau du V du décolleté et des bretelles qui enserrent le cou. Trop bien, elle a l’air légère, idéale pour l’été. Hier soir, toute guillerette, je me précipite donc au Monoprix où je devais racheter de quoi remplir mon frigo. Au passage, faudra m’expliquer POURQUOI c’est le jour où j’ai de sales courbatures que je dois également racheter un filet de pommes de terre (2 kg) ainsi qu’un filet d’orange (re 2 kg). Puis des yaourts en pagaille et même du masque capillaire, du fond de volaille pour mes soupes, du brocolis, du beurre… oui, ok, j’ai aussi acheté du surimi et des biscottes pour me faire mon fameux mille feuilles de crabe. Bref, c’était lourd à ramener, dans tous les sens du terme et mon épaule courbaturée m’en a beaucoup voulue.
Pour en revenir à mon histoire de robe, je la voulais, je la vois en tête de rayon, je la caresse du bout des doigts. Mmmm, tiens, ce n’est pas du coton, la robe est en élastane, les bretelles sont douces comme de la soie. Qu’elle est fraîche, qu’elle est agréable, qu’elle est… chère ! 79 euros ?? 79 euros pour couvrir mon torse et mes cuisses ? Bon, du coup, je repose le pantalon à bretelles que j’avais pris pour essayer et je pars en boudant (après avoir acheté 10 kilos de mangeaille et mon masque capillaire, faut pas déconner non plus).
- A propos de pantalon à bretelles, mésaventure suivante. Hier, justement, je portais un pantalon à bretelle de type over-size acheté cet été. J’adore les bretelles, c’est comme ça. Le souci avec ce siouper pantalon, c’est que je l’avais pris une taille trop grand car y avait pas la mienne. Or un jour de septembre, en me penchant, j’ai arraché le bouton qui tenait la bretelle arrière et je ne l’ai recousu que dimanche soir (j’ai le pompon de la réactivité quand je m’y mets). Sauf que depuis cet été, j’ai quasi perdu une taille de pantalon ce qui fait donc que le pantalon est TROP grand de beaucoup et que malgré les bretelles, c’était ridicule. D’ailleurs, j’ai fait une photo façon Slim Fast genre « je fais du 38, je mets un pantalon du 56 et je vous fais croire que j’ai perdu tous ces kilos ! ». Du coup, vous avez droit à la photo du nœud de mon panty aussi. A noter que j’ai pris la photo APRES m’être explosée le bide avec mon mille feuilles de crabe. A noter aussi que hier, je suis sortie en T-shirt et que j’ai pleuré toute la journée en me disant que celui qui avait inventé « en avril ne te couvre pas d’un fil » n’était pas si con.
- Dans la série « j’ai une mémoire de poisson rouge », j’ai décidé de ressortir mes ballerines ce matin, elles exposent moins de peau que mes escarpins. Sauf que j’oubliais pourquoi je les aimais pas tant que ça. Je les ai achetées un jour où j’étais chaussettée pour de vrai donc forcément, quand je mets des bas, les chaussures sont trop grandes. Et me voilà transformée en Cendrillon du pauvre, j’ai perdu ma chaussure en grimpant dans le métro (mais je l’ai récupérée à temps) et dans la rue. En guise de prince charmant, un vieux monsieur qui a rigolé. Du coup, je suis frustrée et j’ai compensé en achetant plein de supers trucs sur fruitrouge. Deux robes et deux tops. Pas de chaussures, non, je boude, j’ai dit.
Je me désespère toute seule.
PS : Toupie parle justement de la belle robe bleue qui est une robe Erotokritos, finalement. Ah.