Une offre plus globale à venir
Il s’agit de la première étape de son projet de conquête du gambling on line. Vont venir, ensuite, des paris sportifs, avec Partouche betting, et du backgammon, avec Partouche gammon. Cela fait déjà un moment que le site de poker en ligne du groupe est accessible mais, jusqu’à maintenant, il était impossible de gagner des gains en euros. Vous pouviez, au mieux, remporter des bons à dépenser dans les casinos terrestres du groupe.
Le jeu en ligne
La situation des établissements de jeux d’argent est assez désastreuse. En effet, leur fréquentation ne cesse de baisser, la faute notamment à la crise financière, à la loi interdisant de fumer dans les lieux publics et à celle imposant le contrôle d’identité pour protéger les mineurs et les personnes souffrant d’addiction au jeu. Devant un bilan 2008 désastreux, les dirigeants de casinos regardent avec envie le marché lucratif du gambling on line. Avec envie mais aussi avec horreur, en effet, les responsables des groupes Partouche, Barrière ou Tranchant, par exemple, accusent les sites de jeu sur Internet, encore illégaux, de leur voler leurs clients.
La prochaine loi de libéralisation du marché
Les sites présents sur le web français sont, pour l’instant, sous licences étrangères (Malte, Gibraltar, Kahnawake). Les internautes peuvent s’y adonner à des jeux de casino, du poker et des paris sportifs. Bientôt, courant 2009, il sera permis de les proposer légalement, depuis la France. En effet, Bruxelles a sommé Paris de libéraliser le marché du jeu en ligne sous peine d’une forte amende. Ainsi, la Française des jeux et le PMU vont bientôt perdre leur monopole d’Etat. Plusieurs ministères s’occupent du projet de loi qui sera présenté au conseil des ministres en décembre 2008 et sera discuté au Parlement courant 2009.
Une loi particulièrement attendue
Nombreux sont les sites qui attendent impatiemment que cette nouvelle loi soit votée. Ils obtiendront ainsi la très convoité licence française qui leur permettra de proposer du jeu d’argent en ligne dans l’hexagone. Le site BetClick, appartenant à Stéphane Courbit, fait partie des prétendants. Il espère s’imposer dans le Top 3 français et dans le Top 5 européen. Personne ne connaît encore bien le contenu de cette loi. Bien sûr, nous sommes assurés que les paris hippiques et le poker seront bientôt légalisés, mais le sort des jeux de casino n’est pas encore réglés. Il semble assez probable que les Machines à sous restent interdites, à cause du risque d’addiction. Mais, en ce qui concerne les autres jeux de casino comme la Roulette, le Blackjack, le Craps ou le Baccarra, notamment, rien n’a encore filtré.