Après un dimanche bien sympa au dada à Chantilly (merci Marie, Marlène et Clémence pour la compagnie), on attaque la dernière semaine de vacances avant de reprendre la route de façon quasi ininterrompue jusqu'à la fin de l'été. Parce qu'entre les reportages dadas (Pompadour, Fontainebleau, Aix-la-Chapelle, Windsor, ...), triathlon (Belfort, Madrid, Nice etc) ou encore "outdoor" (Merell oxygene challenge, 6000D, etc), je ne devrais pas avoir plus de deux ou trois week-ends de libre d'ici la fin de l'été. Mais bon, je ne vais pas non plus pleurer... En plus j'adore ça !
Allez, comme je suis de bon poil en ce moment (profitez-en), un petit "miam-miam fifilles" pour vous mesdames (je vous l'ai sucré depuis plusieurs semaines et j'ai reçu quelques protestations...). Je vous propose donc le perchiste Romain Mesnil qui a récemment fait parler de lui en se "vendant" sur ebay (en réalité en vendant des partenariats). A la fin des enchères, il a obtenu deux contrats pour un total de 20 000 euros (dont une partie pour une association). Cette opération a beaucoup fait parler puisque l'athlète sautait nu dans les rues de Paris. Mesdemoiselles, mesdames, si vous voulez profiter du spectacle, les clips sont visibles sur son site http://www.romain-mesnil.com/
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JAMAIS peut-être Meredith Michaels-Beerbaum n’avait montré tant d’émotions. Au moment de quitter la piste de Las Vegas où elle venait de réaliser avec Shutterfly son quatrième sans-faute en autant de passages, la cavalière de trente-neuf ans n’a pu retenir des larmes. Des larmes qui allaient bien au-delà de son troisième succès dans cette compétition. « C’est sans doute ma plus belle victoire, témoigne-t-elle. La plus intense aussi car je n’avais pas droit à la moindre erreur. Et puis je pense beaucoup à mon père disparu il y a un mois. Je suis sûre qu’il me regardait de là-haut. »
En tête depuis la chasse de jeudi, cette épreuve au temps qui ouvre traditionnellement la finale de Coupe du monde, l’Américaine d’origine, étudiante de Princeton débarquée en Allemagne chez Paul Schockemöhle en 1991, puis naturalisée après son mariage avec Markus Beerbaum en 1998, a su gérer la pression.
Après la légendaire canadienne Ian Millar (vainqueur en 1988 et 1989 sur le crack Big Ben, neuf participations aux JO, quatorzième à Las Vegas, à 62 ans), le Néerlandais d’alors Jos Lansink (lauréat en 1994) et le Brésilien Rodrigo Pessoa, elle est la quatrième à remporter les trois épreuves de la finale. Meredith devance donc McLain Ward, lui aussi sans faute sur l’ensemble et qui regrettera longtemps les deux secondes fatales concédées en ouverture : « Deux secondes en trois jours de compétition, ça fait peu. Mais c’est ça le haut niveau. Et puis Meredith et Shutterfly sont le plus grand couple de l’équitation. »
Une fois de plus, Shutterfly, exceptionnel hongre hanovrien de seize ans, qui a déjà offert tant de succès à sa cavalière, championne d’Europe individuelle notamment, réussit une démonstration. Étonnant destin pour ce cheval ultrasensible (il ne supporte pas le bruit et l’agitation des remises de prix et est donc remplacé par une « doublure » pour toutes les cérémonies), acheté contre l’avis de beaucoup par Michaels-Beerbaum il y a onze ans et qu’elle tenta ensuite de revendre en vain. « Shutterfly et moi formons désormais un vieux couple, explique l’Allemande, actuelle numéro 1 mondiale (elle fut la première cavalière à occuper ce rang en avril 2005). Je perçois parfaitement tout ce qu’il veut me dire. Avant l’épreuve, j’ai par exemple compris qu’il ne voulait pas trop sauter à l’échauffement. Je le monterai aussi longtemps qu’il y prendra du plaisir. Et le jour où il me dira que ça ne l’amuse plus, il prendra sa retraite chez moi. »
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Photo extraite du tout nouveau site de la fédé française (www.ffpentathlon.fr) avec de gauche à droite Amélie, Juliette Darras et Christian Roudaut, leur entraîneur)
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Me voilà à mon tour dans le clan Cervelo. Après avoir longtemps opté pour le Kuota Kom, j'ai fini par me décider sur un coup de tête pour la marque canadienne (et non québécoise comme indiqué précédémment par erreur). Pas de vélo chrono genre P2C ou P3C trop spécifique à mon goût, mais le Soloist carbon S2, équipé en Ultegra SL compac avec des Mavic Cosmic carbone SL. J'abandonne donc mon vieux triple plateau qui m'a permis de passer quelques cols. L'objectif étant Barcelone et un parcours très plat, cette formule ne devrait pas être trop mal pour un cycliste très moyen de mon genre. L'idée serait de faire d'ici octobre autour de 3000 bornes (débutant complet, j'avais fait Nice version Col de Vence avec moins de 2500 ; deux ans plus tard avec arrêt complet d'un an et grosse reprise de poids, idem pour Roth ; plus de 4000 en revanche l'an dernier pour Nice version Ironman). Si le bitume de la vallée de Chevreuse fume autant que ma carte bancaire, ça va faire mal !
Lundi
Course à pied : 1h15' (footing)
Rythme pas trop élevé mais sensations meilleures que lors de la dernière sortie... Y a encore du boulot....