Et oui, l’Angleterre a donné son feu vert pour créer des embryons hybrides. Hybrides ? C’est-à-dire fait à partir de 2 espèces différentes… chat-lapin, poule-laitue, crevette-mammout ? Non, non, pas de panique, d’ailleurs, ce ne sera pas non plus un embryon mi-homme, mi-animal. Les chercheurs vont uniquement créer des hybrides cytoplasmiques. Cela consiste à utiliser un ovule animal (comme celui d’une vache ou d’un cochon par exemple), d’enlever son noyau contenant l’ADN, et d’y placer le noyau d’une cellule adulte humaine. En fait, l’ovule animal est juste utilisé comme support, il n’y aura pas de mélange d’ADN et autres manipulations génétiques… on n’aura jamais de loup-garou, d’ailleurs, ces embryons, ne seront pas portés à terme. L’objectif est d’obtenir des cellules souches (cellules de l’embryon aux tout premiers stades de son développement) pour faire avancer la thérapie génique.
L’intérêt de ces manip est d’éviter d’avoir recours à des ovules humains très difficiles à se procurer.
Par Céline Bousquet