Poème par Aboo Mudjaahid le 24 Mar 2009 dans Larmes, Poèmes Majeurs, Tristesse | 0 commentaire
Parole de l'homme contre son esprit, combat sans fin
Duel au summum entre duperie et débat dans les confins
D'une pensée blessée, insensée, devenue son propre adversaire
Mes poèmes glacés, imprégnés de l'essence de déconvenues sévères
Ombre des périodes infectées de ce venin qui fût mon sang
Avant mon exode des terres gelées, vers de lendemains fleurissants
Landes où naquirent d'épisodes humectés de parfums étourdissants
Mes poèmes émouvants, trouvant source dans les rues d'un pays ravissant
Mes maux retranscrits sur ce moderne manuscrit, contes de malheurs
Ces mots que j'inscris, mes larmes, mes cris, rimes d'un héraut râleur
Anormaux, ces vers tristes, symboles d'une époque de peur, sans chaleur
Mes poèmes lugubres, sombres paraboles, provoque sueur froide et pâleur
Combattant mes idées noires, pour entrevoir un futur plaisant
Laissant pousser espoir dans ce miroir reflétant ce regard oppressant
Éclatant destin, enfin guidé, laisse entrevoir la victoire, augure apaisant
Mes poèmes au sens bridé, blessants, qui laissent hagard, verbes incandescents