Cinq syndicalistes de Madrange ont entamé lundi leur cinquième jour de grève de la faim devant le siège du groupe à Feytiat. Les grévistes essaient ainsi d’obtenir des réponses sur une éventuelle restructuration du groupe agroalimentaire.
« On aurait pu appeler à la grève mais on sait que l'entreprise a connu de grosses pertes l'an dernier, il était hors de question de mettre le groupe plus en danger qu'il n'est » a expliqué un gréviste à l’AFP.
De son côté, la société Madrange a dénoncé dans un communiqué « une grève de la faim visant à mettre une pression aussi injustifiée que contre-productive sur la nouvelle direction ».
Un nouveau comité central d'entreprise doit avoir lieu mardi.