Ballard, c’était l’écrivain des névroses de nos sociétés occidentales. Pour preuve : son roman le plus sulfureux, Crash, digéré par David Cronenberg en 1996. Fascinante analyse de nos pulsions de sexe et de mort à travers le primse du culte de l’automobile.
Enfin, Ballard, c’était la politique-fiction poussée à son plus haut degré de paranoïa. En 2001, il publiait une fiction passionnante, Super Cannes. Métaphore d’une société ultra-sécurisée et hygiéniste, il y a décrivait une petite communauté de cols blancs recluse dans la Californie sur les hauteurs de Cannes, et qui s’y révélait raciste et sadique…. A un mois de l’ouverture du Festival de Cannes, une lecture de bon aloi !
Travis Bickle