Le titre commence sur un mauvais jeu de mots, mais nous sommes bien au cœur du problčme actuel. Sur ce jeu de dominos mondial, oů nous apercevons les entreprises tomber les unes aprčs les autres, il est clair que le consommateur commence ŕ faire des choix dans ses dépenses : il s’attaque au superflu, pour ne se concentrer que sur l’essentiel.
Les chiffres d’affaires de sociétés axées sur les produits de luxe et les équipements haut de gamme sont revus ŕ la baisse ; quant ŕ l’automobile, c’est le chaos. Dans le domaine alimentaire, męme le hard discount, qui semblait bien tirer son épingle du jeu souffre maintenant lui aussi.
La structure économique du modčle capitaliste est mise ŕ mal et peu entrevoient une solution rapide pour se sortir de cette crise.
Rappelons-nous qu’une poignée d’individus, il y a un peu plus d’un sičcle, s’était mobilisée pour dire non. Non aux monopoles, mais oui ŕ la solidarité, ŕ l’entraide et aux idées coopératives.
Le moment semble venu, pour nous Coopératives, de revenir sur la scčne. Nous avons grandi, muri, et nous nous sommes adaptés pour survivre. On redécouvre notre existence alors que tout va mal. Cette dimension humaine, cette proximité, l’individu en a besoin.
Nos plus anciens sociétaires le savent. Ils nous ont suivis dans nos périples, les nouveaux nous découvrent.
Alors, notre mission sera donc d’ętre encore plus prčs d’eux. Car c’est ensemble que nous pourrons donner ŕ la coopérative son envergure du futur.
Isabelle Catel Groupe Coop. Normandie-Picardie Membre du comité de rédaction