La ressemblance est très vague mais c'est ainsi que je me souviens de lui : un corps massif surmonté d'une grosse tête rasée pour décourager les poux. Il me dévisageait de ses yeux exorbités remplis d'un amour inconditionnel. Ses grosses paluches qui envoyaient valser les petits dans la cour de récré saisirent délicatement une fleurette de coin de bitume. Il me l'offrit en regardant ses pieds. Je partis en courant, refusant et la fleur et le coeur.
Hector l'effrayant me glaçait d'effroi.