http://www.rebelles.info/article-30089948.html). Ils semblent que
les premiers commencent à retrouver la vue. Quant aux seconds... Le président Barack Obama a indiqué ce week-end que l'économie restait en situation difficile tandis que ses conseillers
économiques tempéraient les espoirs d'une reprise rapide. Les Américains vont rapidement se rendre compte qu'ils ont élu Oui-Oui à la Maison Blanche et que le pire de la crise est bien devant
nous.
La farce tragique de Durban II, qui consiste à organiser une
conférence de l'ONU prétendument contre le racisme, l’intolérance et les discriminations, vient de s'ouvrir. Cette conférence placée sous l'égide de... l'Iran, de Cuba ou de la Libye
qui en sont les président, vice-président et rapporteur (rires), aura peut-être le mérite de relancer le débat sur l'opportunité de créer une ONU des démocraties. Car l'ONU telle qu'elle existe
n'a plus aucun sens. On a pu le constater le 30 mars dernier lorsque le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est couvert de honte et a ridiculisé l'ONU en participant
au sommet de la Ligue Arabe à Doha où était présent le boucher de Khartoum, Omar el-Béchir, inculpé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans la province soudanaise du Darfour par la
Cour pénale internationale depuis le 04 mars. On a encore pu le constater dernièrement lorsque la dictature chinoise a empêché que des mesures sérieuses soient votées pour sanctionner le
régime ubuesque nord coréen qui affame et tyranise sa population et menace la stabilité de toute l'Asie. Les dictatures protègent les dictatures et les démocraties abdiquent. Dans ces conditions
à quoi cela sert-il de participer à cette comédie de plus en plus morbide que sont les Nations-Unies ? La conférence de Durban II sera peut-être la goutte d'eau qui aura fait déborder le vase. Le
boycott de cette mauvaise farce par une partie des démocraties est d'ailleurs un pas dans le bon sens. A ce titre il est lamentable que la diplomatie française ai jugé bon de cautionner par sa
présence le projet de déclaration de la conférence. Celui-ci est une insulte aux valeurs démocratiques. Ce texte s'apprête en effet à rejeter l'universalité des Droits de l'homme
contenu dans la déclaration de 1948 au profit du communautarisme le plus obscurantiste. Ce texte rejete également l'émancipation des femmes au profit des thèses sexistes les plus nauséabondes. Ce
texte s'apprête à criminaliser la critique des religions etc..., etc... Jusqu'où les démocraties vont-elles accepter de reculer ? C'est aujourd'hui la seule qui question qui
vaille.
Un événement très révélateur de ce qui se passe aujourd'hui en Turquie est
presque passé inaperçu. Et pour cause, cet événement contredit nos médias sur la prétendue modération des islamistes au pouvoir à Ankara. Plusieurs personnalités des milieux laïcs
turcs ont en effet été arrêtées le 13 avril. Parmi elles le recteur de l’Université Baskent d’Ankara et professeur de médecine, Mehmet Haberal, également propriétaire de la chaîne de
télévision Kanal B qui défend l’héritage du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Atatürk.
D'autres islamistes "modérés" viennent de confirmer toute la stupidité de la sémantique occidentale lorsqu'il s'agit de parler de l'islam. Ils viennent également, hélas, de confirmer mes sombres prédictions (http://www.rebelles.info/article-24024896.html). Donc ces islamistes, que nos médias présentaient comme des modérés lors de la signature de l'accord de Djibouti sur l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, viennent d'instaurer la charia (la loi islamique) dans l'ensemble de la Somalie. Un grand progrès pour les Droits de l'homme (et de la femme) qui doit réjouir tous les participants de Durban II. Je ne doute pas un instant que Barack Hussein Obama fera part de sa grande préoccupation.
Lors de mes brèves du jour du 06 avril dernier je m'étais moqué de la "préoccupation" de l'administration américaine après le tir d'une fusée de longue portée par la Corée du nord : "La belle affaire. On imagine sans peine que les tarés de Pyongyang tremblent à la simple pensée que Barack Hussein Obama est préoccupé. Mais là où ils doivent franchement rigoler s'est lorsqu'ils ont entendu le président américain plaider en faveur d'une "réponse internationale forte" qui selon lui souligne "l'importance" de lutter contre la prolifération nucléaire." Et je soulignais que Pyongyang bénéficiant de la protection chinoise il ne fallait pas compter sur une réaction internationale vigoureuse. C'est, hélas, ce qui s'est exactement passé. Si le 13 avril le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné le tir de fusée balistique effectué par la Corée du Nord et renforcé le régime de sanctions mis en place à son encontre en 2006, cela a été fait dans une déclaration non contraignante. Autrement dit rien de bien méchant. D'autre part une déclaration est moins forte qu'une résolution, souhaitée par les Etats-Unis et le Japon mais à laquelle se sont opposées la Chine et la Russie. Cela n'a pas empêché Barack Hussein Obama de saluer la déclaration onusienne en se félicitant du «message clair et uni» (rires) envoyé par les Nations unies à la Corée du Nord. Il est clair que les dirigeants fous de Pyongyang doivent être très... préoccupés.
Fidèle à sa vocation destructrice de tout sentiment d’appartenance nationale, la HALDE vient de recommander au gouvernement d’en finir avec le critère de nationalité pour l’embauche dans la fonction publique. Mais il ne faut pas oublier ce que notre ami Roger Heurtebise a écrit (http://www.rebelles.info/article-28937012.html) : "La Halde n’a quasiment aucun vrai pouvoir ni législatif ni juridique. Autrement dit, personne n’est tenu à obéir à aucune de ses injonctions et recommandations, quelle que soit la force de l’intimidation (lettre recommandée, sommation de s’exécuter dans un délai de trois mois, etc.). C’est bien pour cela que la Halde demande aux parlementaires de lui donner le droit de perquisitionner sans prévenir et en dehors de toute intervention des pouvoirs policiers ou judiciaires, ou de créer des délits d’entrave à ses actions et à ses ordres. Fort heureusement, nos élus n’ont jamais encore accepté ces dénis de droit et de démocratie. Très concrètement, vous n’avez donc pas à craindre la Halde. Elle vous convoque pour vous demander de vous expliquer sur telle ou telle affaire ? Vous n’êtes tenus ni de répondre, ni d’aller à cette convocation, ni de vous justifier en quoi que ce soit. Elle vous somme de réexaminer telle ou telle situation, d’indemniser telle ou telle personne qu’elle juge victime de discrimination, et d’en rendre compte ? Légalement, la Halde a le droit de vous ordonner ce qu’elle veut, mais ce n’est ni un juge ni un policier, et par conséquent vous avez le droit de ne pas obéir à ses diktats quels qu’il soit."
David Bescond pour Rebelles.info (http://www.rebelles.info)