Le jour annuel du souvenir de la Shoah, a commencé à 20H00, ce lundi, par une cérémonie à l’Institut Yad Vashem de Jérusalem. C’est un Jour émouvant pour toute l’humanité en souvenir au massacre de six millions de juifs victimes du génocide nazi durant la Seconde Guerre mondiale.
Durant cette cérémonie, six bougies symbolisant les six millions de victimes du génocide seront allumées, et le Kaddish — la prière des morts — doit être récitée par les deux grands rabbins d’Israël. Mardi matin, comme chaque année, à 10H00 (08H00 GMT), les sirènes doivent retentir sur l’ensemble du territoire israélien où la population se figera dans le recueillement, donnant le coup d’envoi à diverses cérémonies durant la journée.
Les célébrations de Yom HaShoah donneront lieu cette année à une commémoration qui, par son
ampleur, dérogera à celles des années précédentes. Le coup d’envoi, au meme jour à Genève, de la Conférence internationale contre le racisme, Durban II.
Par coïncidence donc, le Yom HaShoah qui se tient, depuis 1959, tous les ans à la date hébraïque correspond cette année, au 20 avril, jour de l’ouverture de la Conférence internationale censée traquer le racisme. Dans la mesure où les débordements de haine contre les Juifs et Israël ont déjà fait de leur première apparition à Durban II, nous avons décidé de frapper les esprits et de montrer que le crime de masse est toujours précédé de paroles, d’appels, avant le passage à l’acte.
Comme à Jérusalem, à Genève aussi de nombreux rescapés et personnalités ont également été invités. Des bougies en mémoire des six millions de Juifs assassinés seront allumées, et une chorale intercommunautaire présentera quelques chants de circonstance.
Le Yom HaShoah n’est pas un événement politique. Ce jour du souvenir concerne l’ensemble de l’Humanité et non pas uniquement les Juifs, ou même l’État juif. Cela doit être compris par tous et respecté comme tel.
Ftouh Souhail