Il aura suffit d'une poignée de main entre Nicolas Sarkozy et Hu Jintao, lors du dernier G20 à Londres, pour redonner confiance à l'économie française. La France, dans un communiqué officiel, a fait savoir qu'elle ne soutiendrait pas la cause du Tibet, un geste qui avait but de se réconcilier avec la Chine. Les relations politiques et économiques entre les deux pays étaient au plus mal depuis plus d'un an suite au désordre lié au passage de la flamme olympique à Paris. Nicolas Sarkozy refusait de voir ces relations se déterioraient.
Le gouvernement français a immédiatement envoyé en Chine la secrétaire d'état, Anne-Marie Idrac, chargée du comerce extérieur. Ce voyage doit bien sûr participer à la relance de l'économie française et pour cela le gouvernement français cible trois grandes villes chinoises qui ont besoin du savoir-faire français: Pékin pour le nucléaire, Shenzen pour le nucléaire et le réacteur EPR et enfin Tianjin pour l'Airbus A320. La tournée de la ministre a d'ailleurs été perçue comme significative par les autorités chinoises.
Malgré les reproches faits à la France en raison des prix trop élevés qu'elle pratique, il semblerait que la Chine soit en train d'organiser une "mission commerciale" , selon les propos de Jean-Pierre Raffarin, très habitué des relations franco-chinoises.
Fleur