Mais l'affiche choisie, où l'on découvre Monsieur Hulot sur son vélo, une pipe au bec, a subi une petite transformation avant d'être proposée aux voyageurs...La pite s'est changée en une sorte de bizarre moulin à vent de couleur jaune. Pour les commanditaires de la campagne, il y a trahison de l'œuvre de Jacques Tati.
C'est pourquoi ces derniers demandent à ce que de nouvelles affiches soient tirées sans censure et que Métrobus et la RATP fassent, sans surcoût, une nouvelle campagne publicitaire. La SRF et la SFCC ont confié à l'AFP que « cette censure sanitaire conduit à un révisionnisme insupportable touchant l'art et la culture ».
Du côté de la RATP, on dit n'avoir fait que respecter la loi Evin qui empêche de faire la promotion du tabac. La régie publicitaire du groupe n'a fait que suivre la jurisprudence sur ce fait.