Vendredi dernier, j’avais prévu une rencontre avec la fille dont je vous avais parler dans le billet sur les gens qui écoutent trop leurs parents. Faut croire que sa mère la laisse respirer la fin de semaine. Il y à toujours bien ça de positif! Petit message texte le matin pour confirmer le tout:
- Ça fonctionne toujours pour ce soir?
Je n’aime pas prévoir les activités à l’avance mais j’ai l’impression que si je n’ai pas une confirmation la journée même, le plan ne fonctionne plus!
- Ouais vers 20 heures environ car j’ai un souper avant!
Parfait, ça me donne le temps d’aller voir des copains avant ma date. Faut rentabiliser ses déplacements avec la crise économique qui pend au-dessus de nos têtes! 19h45, je reçois un sms.
- Ça te dérange que mon amie et son chum soient là?
Pouvez-vous me dire pourquoi vous ressentez parfois le besoin d’être accompagnéEs lors de vos premières rencontres? Je mets le E en majuscule car vous ne verrez jamais un gars avoir besoin de ses chums pour une first date. Je refuse systématiquement toutes rencontres supervisées par la meilleure copine, c’est un échec assuré!
Dans le passé, j’ai rencontré une fille qui me disait être seule et elle avait tout de même amenée son amie pichou qui ne pogne sûrement jamais (parce qu’elle retourne les seuls gars qui osent l’approcher, sous prétexte qu’ils ne veulent que son cul) pour jouer le rôle de l’avocat du diable. Résultat, je ne me suis pas intéressé à la fille car je devais mettre mon énergie sur 2 personnes et la dynamique devient vite amicale. Tout le contraire de ce que l’on recherche. De ce que moi je cherche!
Donc, inutile de vous dire que j’ai refusé la rencontre de vendredi. Me voilà donc seul à Montréal, un vendredi soir, sans date, et clairement en cr%*& d’être aller dans la métropole pour rien. J’ai dû user de subterfuges incroyables pour. . .
Ah et puis non, la suite demain…!
D.