Paru le 2009-04-20 16:38:00
France - Pour la 3e année consécutive, le ministère de la Santé et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) organisent la semaine de la vaccination. Objectif : rappeler aux Français l'importance des vaccins et de leur mise à jour, tout en répondant aux questions les plus souvent posées sur la vaccination et ses implications.
Les vaccins permettent de lutter contre un grand nombre de maladies infectieuses. Se faire vacciner sert à se protéger individuellement des maladies, mais pas seulement : en améliorant la couverture vaccinale, c’est-à-dire le pourcentage de la population française vaccinée contre une maladie, on évite la propagation de celle-ci et on réduit le risque d’épidémie.
Cette année, la rougeole est la priorité nationale. Près de 600 cas seulement ont été déclarés à l’Institut de veille sanitaire mais les investigations menées permettent d’estimer que plusieurs milliers de cas sont survenus en 2008.
Considérée à tort comme une maladie infantile bénigne, la rougeole touche aussi les adultes (un tiers des personnes ayant contracté la rougeole en 2008 était âgé de plus de 15 ans) et peut être à l’origine de complications graves. Les formes les plus sévères, qui atteignent les poumons et le cerveau, sont fréquentes chez les enfants de moins de 1 an et chez les adultes de plus de 20 ans.
Le pourcentage de la population française vaccinée contre la rougeole n’est pas assez élevé pour protéger l’ensemble de la population. C’est en partie ce qui explique la recrudescence de cette maladie : en effet, une couverture vaccinale de 95 % au moins doit être atteinte pour enrayer la propagation du virus.
Le vaccin ROR contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est bien toléré et accessible à tous. Il concerne les nourrissons, mais aussi les enfants et les jeunes adultes non vaccinés, jusqu’à 29 ans.