L'élection européenne du 7 juin au scrutin proportionnel doit permettre enfin un débat d'idées et de projets. C'est pourquoi, je regrette que les deux débats qui viennent de se dérouler à Strasbourg entre les têtes de liste aient été marqués par l'absence volontaire de Monsieur Joseph Daul, chef de file d'un grand courant de la vie politique française, l'UMP.
Je voudrais donc dire à Monsieur Daul que je suis disponible pour débattre avec lui de nos projets respectifs, où il veut, quand il veut, y compris - s'il le désire et si ça le rassure - devant un public qu'il choisira lui-même.
La confrontation d'idées est la condition d'une démocratie vivante.
Jean-François Kahn.