Pour le coup, je et je l’ai dit ce week-end, je ne suis pas certain que la stratégie de repentence ait été adapté pour cette fois. Autant concernant son discours de Dakar, je pense que le propos était bienvenue, autant sur les sarkonneries, il n’était pas nécessaire de renouveler le procédé.
Aujourd’hui, la presse française, se lance dans une nouvelle saillie anti-royaliste avec ce gros avantage, éviter de parler de l’Autre et des dommages qu’il a fait subir à la France à travers le monde. On peut d’ailleurs se poser la question de savoir si l’UMP n’a pas cornaqué certaines rédactions.
Il convient de rappeler la chronologie des faits, c’est bien les déclarations irresponsables de ce qui fait office de Président qui ont déclenché cette vague de protestations (hors territoire français). Où d’ailleurs, les amabilités vis-à-vis de Zapatero ne sont que l’arbre qui cache cette forêt d’arrogance sarkozienne.
Il est dommage qu’une fois encore le Parti Socialiste n’ait servi à rien dans cette affaire et constater que nous avons bien un bon à rien à la tête du Pays… car loin de cette autosatisfaction, Sarkozy a une nouvelle fois démontré qu’il n’est bon qu’à une chose, une autoévaluation perpétuelle et flatteuse de sa petite personne.
Donner des leçons de développement durable à Obama alors que dans le même temps, le grenelle de l’environnement n’en finit pas de se transformer en serpent de mer… d’ailleurs, ils ont créé un grenelle de la mer pour noyer à nouveau le poisson.
Je n’ose même pas aborder la question économique et sociale quand on voit des conflits sociaux toujours dans l’impasse (Caterpillard, Toyota), des centaines de milliers de nouveaux chômeurs en fin d’année. Pour une crise qui devait épargner la France suite à des déclarations d’août 2007, c’est effectivement une confirmation de sa hauteur de vue.
Alors, Ségolène Royal, si pour le coup, elle n’a pas été dès plus inspirée, il n’en demeure pas moins qu’elle pointe avec une justesse les errements chroniques de Sarkozy… Et, car il faut le rappeler, ce qui fait scandale au plan international, ce n'est pas les déclarations de Ségolène Royal, ce sont celles de Nicolas Sarkozy... certains ayant tendance à l'oublier un peu vite.
Cependant et à la décharge de cette dernière, elle doit tout à la fois jouer le rôle d’opposante mais aussi… d’organe de presse…
A lire, la presse de ce jour, cette dernière ne sort pas grandie de cette triste histoire qui risque d’avoir des conséquences néfastes et durables pour la diplomatie française et l’image de la France dans le monde… mais pour nos médias, c’est sans intérêt manifestement…
Si l’UMP tente d’allumer à un contre-feu, grâce à des journaux bienveillants, en traînant une fois de plus Royal dans la boue ; cette violence ne saurait pourtant masquer un certain désarroi au sein de cette formation, désarroi qui confine à la haine vis-à-vis d’elle.