Napoléon avait alors sans cesse besoin de soldats et une bonne vieille du Vigan, la mère Bourdier, avait eu deux fils tués dans ses campagnes. Son dernier, Henri, sur qui elle avait reporté toute son affection, d'abord exempté à cause de sa petite taille, dut partir aussi en 1813.
Vaillant, héroïque même, il obtint de l'empereur son congé et avertit aussitôt sa mère de son retour, lui donnant rendez-vous près du rocher où ils s'étaient séparés.
Hélas, le soldat fut tué avant son départ et sa mère, n'en sachant rien, allait chaque jour l'attendre en vain. Jusqu'au jour où on la trouva sans vie près du fameux rocher...