Bref, je suis revenu aux essais :
Mathieu LAINE, Post politique, JC Lattès, Paris, 2009, (286 pages).
Pour plus de renseignements, voir la page web de l'auteur : http://www.postpolitique.com/
La prose est emportée, ce qui est normal vu la jeunesse de l'auteur, mais j'aime la façon dont il dresse le bilan de l'État providence et appelle une renaissance du politique.
Lucien JERPHAGNON, Les dieux ne sont jamais loin, Hachette Pluriel, Paris, 2006 (223 pages).
Présentation de l'éditeur
« Le présent essai revisite, de façon extrêmement vive et plaisante, les mythes de l’Antiquité (biblique, gréco-romaine et paléo-chrétienne). A travers cet inventaire, c’est une approche de la pensée mythique qu’il propose, allant de pair avec le constat de sa cruelle absence aujourd’hui.» Les Anciens allaient et venaient du mythe à la philosophie, de la légende à l’histoire – et tout se passe comme si ces deux pôles antithétiques se nourrissaient l’un l’autre. Mais avec l’avènement du monothéisme judéo-chrétien, puis de l’islam, ce va-et-vient souple s’est, au fil des siècles, durci en deux pôles antithétiques, prétendant à la vérité de manière exclusive : la religion et la science. Partant, c’est l’intelligibilité même de la pensée antique qui nous a peu à peu échappé.
» L’auteur, spécialiste éminent de saint Augustin (pour qui « la vraie philosophie, c’est la vraie religion »), n’hésite donc pas à reprendre, avec humour et érudition, le chemin des mythes. Il nousinvite à entendre autrement ces légendes qui, au détour d’une histoire de déluge ou de métamorphose, nous plongent au cœur de l’homme. »