J’ai reporté à lundi le troisième et dernier (provisoirement) épidode de la saga “Métropolisation et Métropoles”.
Il faut reconnaître à Nicolas Sarkozy, dans l’affaire de la nomitation des PDG et directeurs des chaînes publiques de radio et de télévision, le mérite de la franchise. Il avait annoncé que ces nomination, à l’inverse des pratiques précédentes, hypocrites, seraient transparentes, il tient parole comme on l’a vu pour celle de Jean-Luc Hees à la tête de Radio-France.
D’abord, notre bien-aimé Président annonce son souhait de voir JL Hees nommé à la tête du groupe. Acte 2: le CSA auditionne ledit JLH et, dans un élan héroïque d’indépendance, émet un “avis favorable” à sa candidature.
L’acte 3 sera l’examen de cette candidature par les commissions réunies des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale et du Sénat (commissions où l’opposition est présente au pro-rata de sa représentativité dans chacune des chambres) à la fin du mois d’Avril.
On nous avait annoncé que, par souci de démocratie vraie, cette candidature devrait recueillir les 2/3 des voix de ces commissions. Si c’était le cas, on aurait pu souscrire à cette proposition correctement démocratique; le candidat présidentiel n’étant accepté que s’il recueillait l’aval d’au moins une partie de l’opposition parlementaire. En réalité, c’est totalement faux. Il faudra que les 2/3 des voix soient réunies pour rejeter la proposition du CSA ce qui, sauf si une part substancielle des députés et sénateurs de la majorité présidentielle votaient contre la désignation présidentielle, est impossible. Voilà comment le Président fait avaliser ses nominations par sa majorité .
C’est digne de l’absolutisme de l’ancien régime et des démocraties populaires mais, que voulez-vous, il fallait bien remplacer un système hypocrite..!
- Sa Suffisance auto-satisfaite a encore frappé: “Barak Obama n’est pas toujours “au même niveau d’efficience et de décision” que lui”. Blog Affaires Etrangères. Quelle chance avons-nous d’avoir un tel génie pour Président. Voir aussi Libération, AFP/Le Monde.
- Jack Lang, encore une fois… Le Monde.
- Crise financière: le fond et la forme. Contre.Info. “…quelles que soient les mirobolantes acrobaties comptables annoncées cette semaine, et qui ont provoqué le retour à la table de jeu des addicts de la côte new yorkaise, les banques de Wall Street sont bel et bien dans le rouge”.
- “On s’était presque mis à y croire, à se persuader que le pire de la crise était derrière nous.(…) De nouveaux indicateurs publiés outre-Atlantique sont venus tempérer cet optimisme”. Edito du Monde.
- Grande-Bretagne: “Les besoins d’emprunt de l’Etat devraient s’élever à 175 milliards de livres (198,2 milliards d’euros) par an d’ici à 2011, soit le manque à gagner le plus élevé depuis 1945. La dette publique dépasse 80 % du PIB. Comme l’atteste le récent échec partiel de la vente de bons du Trésor, le déficit record outre-Manche inquiète les investisseurs, en particulier étrangers”. Le Monde. Et dire que T. Blair et le New Labour nous donnaient des leçons de socialisme il n’y a pas si longtemps, leçons dont se réclame toujours JM Bockel ?