Passé un bref moment de fierté patriotique, l'annonce que le prix Nobel de médecine 2008 venait distinguer une équipe française laisse comme une impression de malaise. Malaise d'abord parce que
seuls deux des divers chercheurs impliqués dans l'identification du prétendu "virus du sida" ont été ainsi distingués, les autres étant, on ne sait trop pourquoi, passés à la trappe par un comité
Nobel qu'on suppose pourtant bien informé. Malaise ensuite parce que cette distinction intervient alors même que l'implication dudit virus dans le déclenchement du syndrome d'immunodéficience
acquise (SIDA) est de plus en plus contestée.
En 1983, un rétrovirus dénommé depuis VIH est identifié par une équipe de l'Institut Pasteur dans un prélèvement effectué sur un patient souffrant d'une inflammation des ganglions lymphatiques.
En avril 1984, le professeur américain Robert Gallo, sur la base d'un échantillon de ce même prélèvement envoyé par le laboratoire français, lance dans les médias le "virus du SIDA", cause toute
trouvée du nouveau syndrome, dont il revendique la découverte. La petite guerre qui s'ensuit tournera comme on sait à l'avantage des Français, mais on a un peu vite oublié dans l'affaire que le
lien entre ce virus et les maladies regroupées sous le nom de SIDA... n'est toujours pas démontré ! Car un syndrome n'est pas une maladie mais un ensemble de symptômes qui, en l'espèce,
pourraient bien avoir des causes très diverses, des causes dont le VIH ne fait peut-être même pas partie !
Qu'on en juge : ce virus, mis en cause dans la mort de millions de personnes, n'aurait été détecté que sur une seule : le patient français, du moins si l'on en croit un ouvrage publié en 2005
(Etienne De Harven et Jean-Claude Roussez, Les dix plus gros mensonges sur le sida). De fait, il n'est jamais observé au microscope et les médecins en sont réduits à des tests indirects
pour détecter son éventuelle présence. De plus, il est supposé incubé de 5 à 10 ans, alors qu'un virus qui se respecte agit en quelques jours. Enfin, si l'on en croit certains spécialistes, les
rétrovirus, catégorie à laquelle le VIH appartient, ne semblent pas de nature à porter atteinte au système immunitaire puisqu'ils sont inactifs.
Nonobstant, les revues scientifiques et surtout les grands laboratoires pharmaceutiques qui les financent, ont fait du "virus du sida" un fait médiatique. C'est que les enjeux financiers sont
énormes et, le prix Nobel aidant, mais est-ce un hasard ?, on n'abandonnera pas de si tôt une manne aussi juteuse (financements publics, générosités privées, vente de multithérapies aux patients
en panique, préservatifs, sidactions et compagnie).
Rappelons quelques faits qui eux semblent établis. Dans les années 1970, des homosexuels américains apparaissent atteints de diverses maladies rares, dont un cancer de la peau appelé sarkome de
Kaposi. Ces pathologies préexistantes furent alors abusivement identifiées comme composantes d'un même syndrome, ce qui supposait une cause unique : le SIDA était né. On sait aujourd'hui que la
principale d'entre elles, le sarkome de Kaposi, est en fait généralement causé par la consommation de drogues aphrodisiaques très prisées parmi ces homosexuels et n'a donc rien à voir avec le
VIH...
Mais l'Afrique, me direz vous ? Oui, l'Afrique se meurt, mais pas du SIDA d'après l'enquête percutante de Neville Hodgkinson, "AIDS : The plague that never was", publiée dans le Sunday
Times de Londres, 3 octobre 1993. Les tests sont si peu fiables et le matraquage médiatique si intense qu'il semble bien qu'on ait re-diagnostiqué SIDA les maux traditionnels du continent
que sont la malnutrition (et les faiblesses immunitaires qu'elle entraîne), la malaria, la tuberculose, la lèpre... d'où le nombre faramineux d'Africains atteints du SIDA. Peut-être aussi à
l'occasion un excellent prétexte pour essayer sur des cobayes humains certains remèdes de cheval comme les affectionnent nos bons laboratoires...
Mais l'essentiel dans tout ça c'est bien entendu de dire que c'est la faute au pape !
Voir le documentaire :
SIDA : le doute (1)
SIDA : le doute (2)
SIDA : le doute (3)