Mobile Monday spécial jeux vidéo: Mario et Sonic n’ont pas encore de soucis à se faire…

Publié le 11 septembre 2007 par Cédric Soares

La trêve des écoliers terminée, les Mobile Mondays sont de retour. Après la TV sur mobile au moi de Juillet, la rentrée a été sous le signe des jeux vidéo.

Au programme:

  • Nokia, Xavier des Horts, Directeur de la Communication Nokia France : N-Gage: de nombreux jeux sur des millions de mobiles Nokia !
  • Tetraedge, Franck de Visme, CEO, Emmanuel Zaza, CTO : jeux nouvelle génération enfin!
  • Cellfish France, Nicolas d’Hueppe, Directeur Général : La distribution des jeux java mobiles
  • Mobitween, Philippe Chassany, Fondateur & CEO : UgenGames - where social network services meet games
  • M Metrics, Hervé Le Jouan, GG Europe Mmétrics : Les jeux sur Mobile

Comme déjà vu lors de la conférence de l’EBG sur les nouveaux usages mobiles, 28% des utilisateurs de téléphones mobiles utilisent leur terminal pour jouer. D’après Morgan Stanley, le volume du marché mondial des logos/sonneries et des jeux vidéo devrait atteindre 45 milliards de Dollars par an en 2009.

Les éditeurs et agrégateurs de contenu tiennent le marché grâce à la fois à leur savoir faire technologique et à leurs investissements marketing. Dans cette configuration, les coups fixes élevés vont avoir tendance à concentrer celui-ci autour d’acteurs disposant déjà d’un avantage concurrentiel:

Nokia pour son parc de terminaux en service

Cellfish Media pour sa maîtrise du marché de la personnalisation du terminal et des services en ligne (BlingTones, astralia, cellfish.com)

L’offre tend à se segmenter par typologie d’utilisateurs:

Casual Gamers: jeux en java / flash à faible durée de vie

Hardcore gamers: jeux nouvelle génération se rapprochant techniquement et esthétiquement des titres développés pour les consoles dont la durée de vie peut atteindre plusieurs heures.

La force du premier segment réside dans la large compatibilité des terminaux alors que celle du second se situe dans le niveau marge généré.

Le marché reste balbutiant: alors qu’un tiers des utilisateurs jouent sur leurs mobiles, seulement 5% à 10% ont déjà acheté et téléchargé un titre. Le modèle économique reste également à définir: achat de l’intégralité d’un jeu ou de certains de ses niveaux, publicité ou contenus sponsorisés par des annonceurs.

L’explosion du marché nécessite la disparition de certains freins:

La rupture du tunnel de vente: les sites mobiles off-portal étant très peu développés, l’achat nécessite le passage par un site vitrine sur internet, un portail mobile partenaire ou l’exposition à une campagne TV/presse.

Le manque de moyens de paiement: Le système de SMS + n’est utilisable que dans le cadre du micro paiement. Les opérateurs gardent la main sur de la monétique mobile.

Le réseau: L’amélioration de la qualité des jeux passe par une augmentation de leur poids. Sans l’arrivée d’offres d’abonnement data illimité, le client potentiel devra faire face à des coûts téléchargement importants.

Quoi qu’il arrive, notre plombier moustachu et notre hérisson bleu ont encore de beaux jours devant eux que ce soit sur consoles ou téléphones mobiles.