Sr Faustine et Jésus Miséricordieux (4) : Dimanche de la Miséricorde

Publié le 19 avril 2009 par Hermas
LA FETE DE LA MISERICORDE DIVINE

PREMIER DIMANCHE APRES PAQUES

Elle doit être célébrée le premier dimanche après Pâques (le dimanche in albis), conformément à un vœu exprimé par le Seigneur Jésus à soeur Faustine. La date choisie par Jésus lui-même montre le rapport étroit qui existe entre le Mystère pascal de la Rédemption et cette Fête. En effet, la liturgie même de la Fête loue Dieu riche en miséricorde.
La Fête de la Miséricorde doit être non seulement un jour où l'on honore Dieu dans ce mystère, mais aussi un jour de grâce pour tous et surtout pour les pauvres pécheurs. Le Seigneur Jésus a attaché à cette Fête de grandes promesses. La plus importante est intimement liée à la Sainte Communion reçue ce jour-là (après une confession valide). Elle consiste à obtenir une rémission plénière des fautes et des peines. Cette grâce égale uniquement celle que nous recevons au Sacrement du baptême.
La grandeur de cette Fête réside aussi dans le fait suivant: tous, même ceux qui se sont convertis à l'occasion de cette Fête, peuvent implorer et obtenir toutes les grâces, à condition que leurs demandes soient conformes à la volonté divine.
Je désire - dit Jésus à s. Faustine - qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde. (49) Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l'écarlate. (699)
La Fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier (1517) et elle est confirmée dans les profondeurs de mon amour infini. (420)
Cette fête doit être préparée par une neuvaine qui commence le Vendredi Saint; elle consiste à réciter le Chapelet à la Miséricorde Divine pendant neuf jours de suite; la neuvaine se termine le dimanche dit in albis.

LE SACREMENT DE LA RECONCILIATION ET DE PENITENCE
Paroles du Seigneur Jésus à soeur Faustine:

« Quand tu t'approches de la sainte confession, de cette source de ma miséricorde, le sang et l'eau qui sont sortis de mon coeur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi entièrement dans ma miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse déverser en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal, je me dissimule seulement derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme. Ici la misère de l'âme rencontre le Dieu de miséricorde. Dis aux âmes, qu'à cette source de miséricorde, les âmes ne puisent qu'avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance sera grande, il n'y aura pas de bornes à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux sont toujours dans l'a misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles. (1602)
« Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c'est au tribunal de la miséricorde; c'est là qu'ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n'est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d'un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n'y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu - il n'en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. O malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard. (1448)

LA FETE DE LA MISERICORDE DIVINE

La Sainte Communion

Afin de pouvoir bénéficier des grâces préparées par le Seigneur Jésus pour la Fête de la Miséricorde Divine, il faut participer pleinement à la Liturgie Eucharistique de ce jour, ce qui veut dire recevoir la Sainte Communion, à laquelle une promesse extraordinaire de Jésus est attachée, celle de la rémission totale des fautes et peines.
Paroles du Seigneur Jésus à soeur Faustine:
« Je désire m'unir aux âmes humaines; mon délice est de m'unir aux âmes. Sache ceci, ma fille, que lorsque je viens dans la Sainte Communion jusqu'au coeur des hommes, j'ai les mains pleines de toutes sortes de grâces et je désire les donner aux âmes, mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s'occupent d'autre chose. Oh, comme cela m'attriste que les âmes n'aient pas compris l'Amour. Elles se conduisent envers moi comme envers une chose morte. (1385)
« Ah, combien il m'est douloureux que les âmes s'unissent si peu à moi au cours de la Sainte Communion. J'attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si tendrement et si sincèrement, et elles se défient de moi. Je veux les combler de grâces - elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme quelque chose de mort et pourtant j'ai le coeur plein d'amour et de miséricorde. (1447)

La Sainte Communion dans la vie de soeur Faustine

« Le moment le plus solennel de ma vie, c'est le moment où je reçois la Sainte Communion. Je languis a après chaque Sainte Communion et pour chacune d'elles, je rends grâce à la Très Sainte Trinité. (1804)
« Aujourd'hui je me prépare à la venue du Roi: Qui suis-je et qui es-Tu, ô Seigneur, Roi de gloire - de gloire immortelle.
« O mon coeur, te rends-tu compte de Celui qui vient aujourd'hui chez toi ? - Oui, je le sais, mais étrangement je ne peux le concevoir. Oh! si c'était seulement un roi, mais c'est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Devant Lui tremblent toute puissance et autorité. Il vient aujourd'hui dans mon coeur. Cependant j'entends qu'Il s'approche, je vais à Sa rencontre et je L'invite. Quand Il entra dans la demeure de mon coeur, un si grand respect s'empara de mon âme que celle-ci s'évanouit d'effroi et tomba à Ses pieds. Jésus lui tendit la main et permit avec bienveillance queue prenne place auprès de Lui. Il la rassure: Voici donc, j'ai quitté mon trône céleste pour m'unir à toi. Ce que tu vois c'est à peine un coin du voile soulevé et déjà ton âme défaille d'amour, mais quelle stupéfaction pour ton coeur quand tu me verras dans toute ma gloire! Et je veux te dire que cette vie éternelle doit déjà commencer ici sur terre par la Sainte Communion. Chaque Communion te rendra plus capable d'être en relation avec Dieu pour toute l'éternité. (1810)

VISION DE L’ENFER PAR SAINTE FAUSTINE KOWALSKA


Sainte Faustine Kowalska, humble religieuse polonaise (1905-1938), a reçu durant sa courte vie des révélations importantes concernant le désir de Jésus de sauver les âmes par son Amour Miséricordieux. Elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II le 30 avril de l’An 2000. Elle est la première « sainte » du III° millénaire.
Le 20 octobre 1936, elle recevait la révélation suivante :
« Aujourd’hui, après la sainte communion, j’ai beaucoup parlé au Seigneur Jésus des personnes qui me tiennent à cœur. Tout à coup, j’entendis ces paroles : « Ma fille, ne te mets pas en peine. J’aime aussi particulièrement ceux que tu aimes particulièrement, et par égard pour toi, Je déverse aussi ma grâce sur eux. Il m’est agréable que tu m’en parles, mais ne le fais pas avec tant d’efforts. »
O sauveur du monde, je m’unis à Votre Miséricorde, je joins toutes mes souffrances aux vôtres, et je les dépose dans le trésor de l’Eglise pour le profit des âmes.
Aujourd’hui, j’ai été introduite par un Ange dans les gouffres de l’Enfer. C’est un lieu de grands supplices. Et son étendue est terriblement grande. Voici le genre de souffrances que j’ai vues :

•   la première souffrance qui fait l’Enfer, c’est la perte de Dieu ;
•   la seconde, ce sont les perpétuels remords de conscience.
•   la troisième, c’est que le sort des damnés ne changera jamais.
•   la quatrième, c’est le feu qui va pénétrer l’âme sans la détruire. C’est une terrible souffrance, car c’est un feu purement spirituel, allumé par la colère de Dieu.
•   la cinquième souffrance, ce sont les ténèbres continuelles, une odeur terrible, étouffante. Et, malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur.
•   la sixième souffrance, c’est la continuelle compagnie de Satan.
•   la septième souffrance : un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes.

Ce sont des souffrances que tous les damnés souffrent ensemble, mais ce n’est pas la fin des souffrances. Il y a des souffrances qui sont destinées aux âmes en particulier : ce sont les souffrances des sens. Chaque âme est tourmentée d’une façon terrible selon ses péchés. Il y a de terribles caveaux, des gouffres de tortures où chaque supplice diffère de l’autre. Je serais morte à la vue de ces terribles souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu ne m’avait soutenue.
Que chaque pécheur sache qu’il sera torturé durant toute l’éternité par les sens qu’il a employés pour pécher. J’écris cela sur l’ordre de Dieu pour qu’aucune âme ne puisse s’excuser en disant qu’il n’y a pas d’enfer, ou, que personne n’y a été et ne sait comment c’est. Moi, sœur Faustine, par ordre de Dieu, j’ai pénétré dans les abîmes de l’enfer pour en parler aux âmes et témoigner que l’enfer existe. Je ne peux en parler maintenant. J’ai ordre de Dieu de le laisser par écrit . Les démons ressentaient une grande haine envers moi. Mais l’ordre de Dieu les obligeait à m’être obéissants. Ce que j’ai écrit est un faible reflet des choses que j’ai vues. Une chose que j’ai remarquée, c’est qu’il y avait là beaucoup d’âmes qui doutaient (sur terre) que l’enfer existât. Quand je suis revenue à moi, je ne pouvais pas apaiser ma terreur de ce que les âmes y souffrent si terriblement. Aussi, je prie encore plus ardemment pour le salut des pécheurs. Sans cesse, j’appelle la Miséricorde divine sur eux.

O mon Jésus, je préfère agoniser jusqu’à la fin du monde dans les plus grands supplices que de vous offenser par le moindre péché.

Mgr J. Masson