L'ENCYCLOCOMICS
Chaque dimanche, les personnages des univers Marvel ou Dc vous dévoilent leurs secrets. Avec quelques petits conseils pour vos achats...
CAPTAIN AMERICA
Captain America serait un junkie ? A bien y penser, ce n’est pas complètement idiot. Comment définir autrement un type qui est passé du statut de freluquet malingre et capable de décoller
une affiche rien qu’en passant en dessous, à celui de « Monsieur Amérique », guerrier surentrainé et quasi infaillible, en se soumettant à une expérience gouvernementale top
secret ? Expérience qui soulignons le, consistait essentiellement en l’injection d’un « sérum du super soldat », donc une drogue, une substance artificielle, pour des résultats
artificiels. C’est pour la bonne cause, certes, défendre la liberté contre les nazis, en temps de seconde guerre mondiale. Mais de fait, Steve Rogers est un drogué, un de plus. Les puristes
objecteront que le sérum, ce n’est pas tout. Captain America, c’est aussi une force de volonté inflexible, un patriotisme à tout épreuve, un courage et un gros cœur comme on en a rarement vu.
Pourquoi pas… Steve Rogers a longtemps travaillé comme dessinateur de bd, une couverture qui lui permettait lorsqu’on faisait appel à lui, d’endosser sa combinaison aux couleurs de la bannière
étoilée et de saisir son bouclier indestructible, fidèle compagnon de toutes les aventures. Steve a aussi passé son après guerre en animation suspendue, prisonnier d’un bloc de glace errant dans
l’océan atlantique. Ce qui fait qu’à son réveil, dans les sixties, tous ses proches et ses références culturelles et sociétales étaient un peu en décalage avec le personnage. Un gentil patriote
hors du temps, qui oublie bien vite la menace nazie ( qui eux ne l’oublient pas, surtout son antagoniste privilégié, le Crâne Rouge ) pour combattre sans remords la menace bolchévique, et plus
récemment, les terroristes islamiques intégristes. Saluons donc bien bas Steve Rogers, d’autant plus qu’il a péri l’an passé, assassiné par un sniper et fini par les coups à bout portant de sa
petite amie (mentalement manipulée), sur les marches d’un tribunal, avant d’être condamné pour rébellion au gouvernement ( voir l’affaire « Civil War »). Mort en disgrâce ? Bien
sur que non, le peuple l’a pleuré à chaudes larmes, et les lecteurs se demandent : Mais comment la Marvel va-t-elle s’y prendre pour réintroduire le personnage sans que sa résurrection ne
choque outre mesure ? On devrait bientôt avoir la réponse…
Une bibliographie bien longue, tant de choses à lire…
Alors voici notre « top
five », dans le désordre…
* Captain America : Streets of poison (1994) Mon run préféré. Excellent! Cap se trouve dans un entrepôt chargé d'Ice (drogue de
synthèse) quans se dernier explose. La poussière de drogue passe dans son sang et se combien au sérum du super soldat, pour en faire un super junkie, agressif et déséquilibré. Un must! En Vf sur
les pages de Titans.
* The death of Captain america Vol 1/2/3 (2008 2009) Steve Rogers est mort! Qui va donc poursuivre la légende et endosser le costume
de Captain America? Brubaker redéfinie le mythe dans une aventure toujours en cours, qui a remporté le prestigieux Eisner Award. En vf sur les pages de Marvel Heroes chaque mois.
* Fallen Son : The death of Captain America (2008) Les conséquences de la mort du personnage et son acceptation chez la communauté
super héroïque. Inégal, mais avec de très bonnes parties.
* Captain America : War and remembrance (Cap 247/255) Un run de qualité signé Stern/Byrne qui voit Cap face à de nombreuses vieilles
et nouvelles menaces, et même courrir pour le titre de président et l'accès à la maison Blanche. Cap fait de la politique?
* The Essential Captain america vol.1 Bien oui, quoi, un classique : les premiers pas de Cap, ça ne se refuse pas. En Vo et en noir et
blanc, comme toujours dans cette collection économique.