Première découverte : l’auteur du Journal littéraire, lorsqu’il collaborait à l’étude de Me Lemarquis, administrateur-liquidateur, en 1902, a posé les
En fait, rien de la succession n’existait et le coffre n’accueillait que de la peccadille… mais la dame Humbert d’affichait toujours avec l’apparente richesse maximale, celle financée par l’apport des « niais » (selon Léautaud) qui croyaient à des rendements pharamineux. Une Madoff avant l’heure qui a abusé ces si coupables penchants à la goinfrerie financière. Les victimes n’ont donc pas plus de valeur que leur abuseur.
Le Krach du 24 octobre 1929 n’aura de conséquences perceptibles en France qu’en 1931. Aujourd’hui, on nous assure que le matelas social du système de redistribution français atténue les effets de la crise économique. A l’époque, cela n’empêche pas un scandale financier, bien hexagonal. Fin 1930,
Changement d’ambiance en 2009 : les détenteurs de l’exécutif prennent bien garde de se désolidariser des dérives de gloutons capitalistes, quitte à sombrer dans la bouc émissairisation populiste…
S’imprégner des temps anciens, pour mieux saisir la mécanique humaine des drames présents, conforte ma thèse : ce n’est pas le système en place qui incline au pire les comportements, mais la nature humaine de certains qui dénature et vicie le système.