Une histoire, c’est parfois un thème délicat, un sujet sensible qui se raconte, c’est donc un… secret qui se dévoile, et donc une passerelle storytelling - secrets qui s’ouvre.
Je suis tombé récemment sur une initiative tout à fait intéressante : PostSecret.
Rien à voir stricto sensu avec le monde de l’entreprise, mais cela donne des idées pour une transposition pas très compliquée.
PostSecret est donc à la base une initiative anglo-saxonne. C’est une invitation à envoyer un authentique secret sur une carte postale, pour qu’il soit publié, en
ligne.
L’initiative a été déclinée en France sur www.postsecret.fr. Voici la description de l’initiative, telle qu’elle figure sur les cartes postales (elles
sont fournies par PostSecret ; et diffusées par des volontaires -j’en fais partie, et les cache dans des livres, des publications gratuites…) :
Avec, aussi, des conseils : soyez bref, lisible et créatif. Car il ne s’agit pas seulement d’écrire son secret, mais aussi de l’illustrer, à sa guise. J’illustre d’ailleurs ce post par quelques exemples, récoltés sur PostSecret.
Quel est l’intérêt pour une entreprise de mettre en place un PostSecret-like pour gérer des problématiques corporate?
Passons sur la capacité des histoires à générer des données autrement plus intéressantes qu’avec des dispositifs classiques : j’en ai déjà parlé ici.
Les intérêts spécifiques d’une telle démarche :
- pouvoir raconter des histoires anonymement
- obtenir un contenu brut riche pour pouvoir analyser le problème avec pertinence : il y a ici des mots, mais aussi une dimension plus artistique (l’illustration des mots), dans laquelle le fond fournit des éléments de valeur pour une analyse très qualitative
Une question, toutefois, à régler au préalable : Etes-vous storyable ?