TITRE : La leçon d’allemand
ÉDITEUR : Robert Laffont
RÉSUMÉ :
Enfermé dans une prison pour jeunes délinquants située sur une île au large de Hambourg, Siggi Jepsen est puni pour avoir rendu copie blanche à une rédaction sur « les joies du devoir ». Ce n’est pas qu’il n’ait rien à dire, bien au contraire… mais il doit tirer le passé de son sommeil. Une fois l’effort accompli, il se met à écrire sans relâche et il lui faudra un an pour mettre en ordre le flot de ses souvenirs d’enfance, et se remémorer la manière dont son père, policier, accomplissait avec soin son devoir.
Siggi revient à ce jour de 1943 lorsque son père, alors officier de police de Rugbüll à la frontière danoise, dut apporter à son ancien ami le peintre Max Ludwig Nansen – considéré comme dégénéré par le régime – une lettre lui stipulant l’interdiction formelle de peindre. Au fil de sa rédaction-confession, le jeune garçon va tenter de comprendre pourquoi son père s’est ainsi acharné pendant et après la guerre sur son vieil ami, et comment lui, à sa manière, a résisté à l’autorité paternelle en prenant le parti du peintre.
L’écrivain et le peintre se confondent dans cette toile vivante où le vent du Nord fait se courber les hommes. La Leçon d’allemand, évocation de la manière dont le nazisme pénétra les esprits, a fait de Siegfried Lenz l’un des auteurs les plus lus de la littérature allemande. Il est aujourd’hui réédité dans la collection « Pavillons poche » à l’occasion de la parution de son nouveau roman, Une minute de silence.