Comment dire non ? Comment ne pas accepter qu'une once de quelque chose de nouveau vienne agrémenter ce quotidien tenu par un hétéroclisme qui quelquefois est de bon aloi (maître Capello met 100 francs dans le nourin), quelquefois reflète les idées sombres et noires d'un uusulu un peu paumé, les joyeusetés égales de Zal et Mika, les questionnements si bien écrits d'une fille ("mais qu'est-ce qu'elle écrit bien" est la phrase fétiche de tous ceux qui m'en parlent).
Alors voilà, Sophie, imaginez-là comme elle se décrira, imaginez-là comme vous voudrez, imaginez-là, tout simplement. Sophie, c'est l'aneth, la coryandre fraîche, le piment doux et piquant, le poivre, le safran, la ciboulette, le basilic chinois, le gingembre astreingeant, la pipe bienvenue. Bref, Sophie sera pour ce cloaque un bain de jouvance érotique que j'aimerais vous faire découvrir. Alors soyez indulgent, laissez l'odeur de quelques gouttes d'huiles essentielles de géranium ou de lavande brûler sur une bougie, laissez la lumière s'éteindre, laissez-vous aller à ce qu'elle écrira. Elle a peur Sophie, parce qu'elle va se jeter pour la première fois depuis son carnet intime dans la vindicte populaire. Accueillez-là, laissez-lui le temps d'arriver et surtout, lisez ce qu'elle essaie de faire, avec toute la bienveillance qui vous caractérise.
Je crois que pas mal de monde attend, Sophie...
Publié par les diablotins