Leur constat : Face à l'effondrement de la presse et à la nécessaire adaptation des média traditionnels à l'explosion du Web, ces trois messieurs proposent un modèle économique nouveau à ceux qui vivent de l'information : une plate-forme de monétisation pour promouvoir et rémunérer les organismes de presse pour leurs contenus web. Des accords avec les moteurs de recherche (Google étant régulièrement accusé de court-circuiter les journaux) sont également à l'ordre du jour.
Pour faire simple : un site accessible sur mot de passe, auquel s'abonnent les lecteurs, et qui leur permet de créer leur propre page d'actus en piochant à droite et à gauche dans les journaux qui les intéressent. Lesquels journaux auront bien entendu au préalable intégré l'application qui va bien, et déterminé ce qui est payant, et à quel prix. Tout ça d'ici cet automne.
Reste à voir comment la chose s'articule concrètement. Et, surtout, reste à voir si les internautes seront prêts à payer pour du contenu auquel ils ont gratuitement accès depuis le début (sauf concernant le Wall Street Journal justement, seul grand journal américain à posséder un site payant).
Avoir à disposition gratuitement quelque chose de payant autrefois pas de problème, par contre payer pour quelque chose auquel on avait avant librement accès, on a peu l'impression de retourner en arrière (un peu comme Deezer en fait)...
Si ce n'est pas très clair, le communique officiel est ici. Et si vous voulez tout savoir de ce plan machiavélique, ("pour sauver le journalisme", rien que ça !) Steve Brill s'explique en détails ici.