Poursuivant sur la thématique des masques de maladie, l'on trouve encore au Sud du Nigeria, installé à l'Ouest de la Cross River, le peuple Ibibio et ses masques de sociétés secrètes.
Parmi elles, la société Ekpo jouait un rôle politique, législatif, judiciaire et religieux important.
Lors d'une cérémonie annuelle, les masques de la société Ekpo dansaient en l'honneur des Ancêtres. Les masques Idiok, dont voici présentés trois exemples, veulent traduire la noirceur morale de certains Ancêtres qui dansent de manière agitée. Les déformations volontaires du masque sont dûs aux ravages de la lèpre et se veulent le reflet de ces comportements asociaux.
Sur ce dernier masque, une pièce anglaise d'un demi-penny est incrustée dans le front, j'en ignore la signification.
Photo 1 : Jean & Noble Endicott
Photo 2 : Charles & Kent Davis, photo Chales Davis.
Photos extraite du livre : Frank Herreman, 1999, To Cure and Protect : Sickness and health in Africa Art. The Museum of African Art, New York.
Photo 3 : Musée du Quai Branly.