Ce soir à 17h30, Pierre Cohen, député-maire de Toulouse, Jean-Paul
Makengo, adjoint chargé de la diversité et de l'égalité et le collectif 161
inaugureront une stèle municipale en mémoire de l'abolition de l'esclavage, en
plein coeur du Parc Compans-Caffarelli face au Palais des congrès. Toulouse n'a
jamais soutenu l'esclavage et ce depuis le XIIIe siècle. En effet, la Ville rose
avait un droit qui lui a été très souvent contesté : tout esclave qui parvenait
à s'introduire dans les murs de la ville devenait libre et son maître perdait
tous ses droits sur lui. En 1226, le pouvoir municipal toulousain a posé cette
coutume et les Capitouls s'y sont toujours tenus. Lorsque en 1402, des
Perpignanais leur ont intenté un procès pour récupérer quatre esclaves, ils ont
perdu. Deux ans plus tard, une esclave se réfugie sous leur protection, ils
refusent de la rendre à sa maîtresse. Même lorsque le gouverneur du Roussillon
leur écrit de la part du Roi d'Aragon avec 50.000 florins d'or à la clé pour
qu'ils renoncent à protéger les esclaves, ils refusent. Au XVe siècle, les
Capitouls faisaient partie des rares défenseurs des droits de la personne
humaine.
Aller Plus Loin :
Infos
Toulouse