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"Progrès sur la sclérose en plaques
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La page d'accueil du site spécialisé SEP servicesETUDE. Un traitement utilisé dès les premiers signes de la maladie permet de retarder de façon conséquente l'apparition des handicaps liés à la sclérose en plaques, maladie neurodégénérative.
L'instauration d'un traitement précoce permet de retarder de plus de deux ans le passage au stade de sclérose en plaques
cliniquement définie (SEP CD) chez les malades à haut risque. Inimaginable il y a quelques années.
Avec un réel succès, comme l'explique le Pr Jérôme de Sèze du CHU de Strasbourg, en commentant les résultats à cinq ans de l'étude BENEFIT (Betaferon in Newly Emerging Multiple Sclerosis For Initial Treatment). Traités
dès le premier événement démyélinisant, donc avant le stade de confirmation, les malades participant à cette étude menée dans 20 pays - 98 services hospitaliers - ont donc vu la seconde poussée
retardée de 750 jours. Soit plus de deux ans par rapport à ceux d'un groupe placebo.
« Au bout de cinq ans, précise Jérôme de Sèze, le risque de handicap est réduit de 24 % avec un traitement immédiat par Betaferon. Et l'apparition du
handicap est retardée en moyenne de 549 jours. » Certes en la matière « l'aspect thérapeutique est essentiel. Mais il faut aussi prendre en compte la répercussion (de ces résultats) sur le
quotidien des patients. »
Considérant que l'apparition des traitements par interféron est très récente, « cinq ans (constituent) un très beau suivi. Sans oublier qu'au terme de ce délai 70 % à 80 % des patients
poursuivent leur traitement. Cette très belle observance se retrouvera peut-être, dans les résultats attendus à 7 ans. »
Testé dans 20 pays et une centaine d'établissements
Article paru le : 16 avril 2009