Et l'Angleterre arrive donc dernière, rendant complètement déséquilibrée l'intérêt des détenteurs de droit et ceux des consommateurs. Un appel a alors été lancé par l'Open Rights Group pour que le pays rende « plus souple » son attitude. L'exemple du CD compressé pour être transféré sur son baladeur MP3 devient alors un symptôme d'une approche complètement surannée.
Pour le directeur de l'ORG, Jim Kollock, « il est ridicule d'interdire la copie, le sample ou la parodie sans contrepartie financière, mais c'est ainsi que la loi est pratiquée aujourd'hui ». Car en omettant de donner aussi des droits aux consommateurs, le gouvernement anglais est en train de saper la réalité du droit d'auteur. « Comme le montre cette étude, le copyright a un besoin urgent de réforme. »