Le ministre Xavier Darcos l'avait affirmé en début d'année : la lutte contre la violence et le racisme dans les établissements scolaires devait être un objectif primordial, notamment au travers du plan Coexist. Ce programme a pour responsabilité de faire de la prévention dans les milieux scolaires.
Hier, à Besançon, une autre initiative a été inaugurée par la Fédération Léo Lagrange, en présence de Samir Bensaadi, coordinateur national : le collège Diderot, classé en Zone d'Éducation Prioritaire est ainsi de devenu « le premier établissement labélisé "Ecole sans racisme" en France et nous en attendons près d'une vingtaine d'autres d'ici décembre 2009 ».
Ce programme labellise les établissements qui « affichent leur volonté de prendre à bras le corps les problèmes posés par l'intolérance et les discriminations », précise l'AFP. Il se destine à mettre en place des solutions pour permettre une vie ensemble plus tolérante, par le biais de débats, conférences, etc. Pour M. Besaadi : « Les questions de discrimination ne sont pas plus fortes dans les quartiers qu'ailleurs, comme en zone rurale où nous travaillons également. »
Parrainé par Kery James, rappeur, présent durant la pose de la plaque officialisant l'estampille Ecole sans racisme devant les élèves de 4e, ce dernier a salué l'idée et son intention. « La lutte contre les discriminations est l'un des plus grands défis de la France. Il faut construire un pont entre les deux France, celle représentée médiatiquement et celle représentée médiatiquement, mais de manière négative. »
La Fédaration Léo Lagrange a été fondé par Pierre Mauroy en 1950, et déclarée d'utilité publique. Cette dernière « propose aux lycéens d'être acteurs de la vie de leur établissement scolaire en le transformant en “École sans racisme”. Grâce à ce label nouvellement créé, les jeunes peuvent démontrer qu'ils n'acceptent aucun type de discrimination et de racisme. »